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Front de gauche de Lizy et du Pays de l'Ourq 77
20 janvier 2012

Journal "l'Humanité" Fermeture de l'usine Lejaby

Journal "l'Humanité"

Fermeture de l'usine Lejaby d'Yssingeaux : 255 emplois sacrifiés

C'est la décision considérée comme la pire par les salariés de la dernière usine d'assemblage de Lejaby en France, à Yssingeaux (Haute-Loire). Le tribunal de commerce de Lyon a choisi Alain Prost et ses associés comme repreneurs entraînant le licenciement de 255 salariés et la fermeture de l'usine de Haute-Loire.

Lors d'une assemblée générale qui s'est tenue mercredi matin, quelque 80 salariés ont voté à l'unanimité l'occupation de l'usine à partir de mercredi soir dans le cas où l'offre retenue serait celle d'Alain Prost. L'autre offre, était portée par le dirigeant de la PME Canat, Lazare Sellam, qui prévoyait de reprendre la moitié des salariés d'Yssingeaux. "Pour nous il n'y avait pas de bonne solution, puisque sur les deux offres de reprise, on avait énormément de pertes d'emplois", a néanmoins rappelé Jeanine Caillot, secrétaire CGT du comité central d'entreprise, à l'énoncé du jugement. Les employés d'Yssingeaux, au nombre de 93 dont 90 femmes, ont prévu d'occuper l'usine mercredi soir. Dix salariées ont menacé d'entamer une grève de la faim à partir de jeudi matin, pour dénoncer la "délocalisation" de la production. "Les filles veulent aller jusqu'au bout", a assuré la CGT.

Alain Prost, ex-PDG de l'italien La Perla et ancien directeur général de Chantelle, associé à Isalys, principal sous-traitant tunisien de Lejaby, et à Christian Bugnon, fils d'un ancien PDG de la marque, va regrouper le personnel en France sur un seul site, à Rillieux (Rhône) près de Lyon, siège de la société. 93% de la production de Lejaby se fait déjà à l'étranger, et cette proportion va être accrue.

Hier, les salariées de l'atelier auvergnat, qui avaient fait le déplacement à Lyon pour l'audience de mardi, étaient les plus remontées. "Aujourd'hui on est tous là car on se bat pour nos emplois", ont entonné ces femmes sur l'air de la chanson des Restos du coeur, avec les dizaines d'autres salariées massés dans le hall du tribunal. Plusieurs ont fondu en larmes à l'annonce du report de la décision, après une nuit presque blanche passée dans l'usine occupée, peut-être la première d'une longue série. Des ouvrières ont affirmé y être prêtes. Hélène, 53 ans dont 35 dans la maison, est rongée par l'inquiétude: "A Yssingeaux les deux principaux employeurs sont l'hôpital et Lejaby. Qu'est-ce qu'on va devenir?".

Avant l'audience, une centaine avaient fait résonner leur colère à Lyon dans la Cour des Voraces, lieu emblématique de la révolte des canuts, ces ouvriers textile du XIXe siècle. Portant des masques blancs, ils brandissaient des pancartes avec le message suivant: "Lejaby, Palmers m'a tué", en référence au groupe autrichien qui est son propriétaire depuis 2008 et a déjà lancé en 2010 un plan de 197 licenciements.

Ce plan social n'est pas terminé et l'accompagnement de certains ex-salariés a été stoppé par la liquidation de l'entreprise le 22 décembre. "On peut se demander si le groupe Palmers n'a pas utilisé la cessation de paiement comme un moyen d'échapper volontairement à certains engagements", s'interroge la CGT.

 

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                              Toujours la même façon de traiter ceux qui travaillent et vont perdre leur emploi. On délocalise, toujours pas de lettres de licenciement, on indemnise et on s'en va en Chine, en Tchéquie, là en Tunisie.

                       Cet Établissement d'Yssingeaux de part une décision du Tribunal de commerce décide le licenciement de 255 personnes et la fermeture du dit Établissement.

                        Ces Messieurs-Dames peuvent agir à leur guise en tant que propriétaires et gestionnaires. Et là, comme à Mary s/Marne chez "Circle-Printers" on laisse les gens, qui vous ont fait gagner des milles et de cents, dans la panade et ce sans aucun remord ni de rapport de cause à effets.

                        Chez Lejaby, les commandes n'arrivaient plus ? SI!.  Les ouvrières faisaient mal leur boulot ? NON!. Elles étaient trop payées ? NON.

                         Alors?.

                                  Alors, ces Messieurs et Dames en faisant dé-localiser, vont ramasser un peu plus vite en Tunisie les millions qu'ils gagnaient en France.               

                          Alors, mais la aussi tout peut changer, les Travailleurs Tunisiens, eux aussi voudront un de ces jours gagner un peu plus que Lejaby ne va leur verser, alors ces Messieurs et Dames regarderont ailleurs et ce sans aucun problème si c'est bien pour ajouter quelques zéros sur leurs rentes capitalistiques.

                          Alors Monsieur Sarkosy, lui qui se découvre, au bout de 5 ans, une fibre sociale, qu'est-ce qu'il en pense de ce capitalisme éculé et pourri, et bien il va continuer car ceux qu'il a toujours protégés et protégera encore s'il en a les moyens, seront toujours à ses cotés comme il y a 5 ans au Fouquet's.

                          Que le Pouvoir revienne vite aux gens de bonne foi, ceux qui pensent, agissent, luttent pour que le Peuple de France retrouve sa dignité.

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