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Front de gauche de Lizy et du Pays de l'Ourq 77
3 mars 2012

Crise au FN

 

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Crise au FN : Quand Jean-Marie Le Pen dit tout haut ce que tout le FN pense tout bas… et désapprouve aussi sa fille publiquement !

 

Actualité politique.

 

Vous souvenez-vous de cet absurde slogan du FN des années 90 : « le FN dit tout haut ce que les français pensent tout bas ! » ? Je m’amuse à le détourner pour donner un titre à ce billet. Que se passe-t-il ? J’ai l’intuition que le vent tourne et, selon moi, c’est la crise au Front national. Je suis convaincu que jeudi soir, lors de la confrontation de Marine Le Pen face à Jean-Luc Mélenchon, où la présidente du Fn fut ridiculisée, nous avons marqué un point très important qui va impacter toute cette campagne présidentielle. La « Marine de guerre » a pris une torpille Front de gauche sous la ligne de flottaison. Depuis, au FN, ils écopent pour ne pas couler. Alors, ils rappellent les vieilles troupes. C’est pourquoi Jean-Marie Le Pen est de retour, attiré par l’odeur de poudre et aussi pour colmater les brèches.

 

 

 

Je demande à chacun de bien mesurer ce qui est en train d’avoir lieu et de l’observer avec attention. Un nouveau cycle s’ouvre, ou du moins une parenthèse pourrait se fermer. Toute l’entreprise sournoise de Marine Le Pen engagée depuis le 16 janvier 2011 où elle a officiellement remplacé son père à la présidence du FN est en train de s’effondrer. La pseudo « dédiabolisation » dont on nous a tant rabattu les oreilles vole en éclat. Le vieux chef, fondateur et encore président d’honneur, reprend la main et veut faire entendre la vraie nature du Front national : la sienne. Délectons nous de ce que Charles de Gaulle aurait nommé : "La discorde chez l'ennemi".

 

Le voilà qui refait la tournée de toutes les rédactions pour s’exprimer. Mesurant le choc qu’ils ont subi jeudi soir, il semble dire : les enfantillages ça suffit. Dimanche, il était l’invité de Radio France Politique et voici ce qu’il a dit : « Je trouve scandaleux qu’un voyou comme Jean Luc Mélenchon se croit autorisé à prendre à partie une femme (Journaliste : Candidate tout de même !) Oui, candidate c’est vrai. Marine le Pen pour des raisons que je respecte n’a pas voulu débattre avec Jean-Luc Mélenchon. Moi je ne suis pas Marine le Pen et j’offre un débat un débat à Jean-Luc Mélenchon, je vais lui retirer son caleçon et je vais montrer ce qu’il est : le candidat des communistes qui ont du sang sur les mains et jusqu’au coude. Voilà ce qu’est Jean-Luc Mélenchon. »

 

Je m’arrête un instant sur ce passage très révélateur. D’abord, Jean-Luc n’a pas pris à partie une femme (on mesurera d’ailleurs le machisme latent de cette idée considérant que la femme est faible par nature et ne peut se défendre seule face à un homme) mais une candidate d’un parti d’extrême droite. Le Pen devrait d’ailleurs en rabattre sur ce point, car en matière de violence physique contre les femmes il s’est déjà illustré lamentablement. Lui, c’est à coup de poing dans le ventre qu’il a agressé une élue socialiste sur le marché de Mantes-La-Jolie dans les Yvelines en mai 1997. Cela avait valu trois jours d’interruption de travail à la victime et c’est la police qui avait dû s’interposer pour stopper la violence du président du FN. Il fut d’ailleurs me semble-t-il condamné par la justice pour cela. A cette occasion, devant les caméras, il avait également traité de « pédé » l’un de ses opposants. Ce fut une nouvelle illustration que décidément, le concernant, le style c’est l’homme.

                                          VITE.......

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