Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Front de gauche de Lizy et du Pays de l'Ourq 77
3 avril 2012

morne campagne, pour qui?

Libération.

POLITIQUES Hier à 18h11

Miquet-Marty : «Cette élection n'est pas
celle de l'espoir»
Des affiches de campagne sur un pilier du métro aérien, à Paris, le 15 mars 2012.
Des affiches de campagne sur un pilier du métro aérien, à Paris, le 15 mars 2012. (Photo Benoît Tessier. Reuters)
Par JONATHAN BOUCHET-PETERSEN


François Miquet-Marty est directeur associé de l'institut de sondages Viavoice, partenaire deLibération. Il est l'auteur de «Les oubliés de la démocratie» (2011, Michalon).

 

Comment jugez-vous le risque d'abstention au premier tour de 2012?

Les risques d'abstention sont beaucoup plus élevés cette fois que lors des élections précédentes. Les intentions de votes actuelles tournant autour de 70%, cela laisse augurer une abstention à 30%. Ce qui me frappe, c'est la plus grande défiance par rapport aux principaux candidats et le moindre crédit accordé à ce qui pourrait être fait pour améliorer la situation de la France dans les années qui viennent. Hollande, Bayrou et Sarkozy suscitent moins d'engouement en 2012 que Royal, Sarkozy et Bayrou en 2007.

On va donc assister à une nouvelle dégradation de la participation faisant de l'élection de 2007 l'exception qui confirme la règle...

L'histoire n'est pas écrite, mais ce scénario est le plus probable en l'état actuel des choses. On se dirige vers un schéma plus proche de celui de 2002 (28,40% d'abstention au premier tour, ndlr) que de celui de 2007 (16,23% d'abstention au premier tour, ndlr).

Avec un score qui s'annonce toutefois meilleur qu'en 2002 pour les deux candidats en tête...

La différence est précisément que le 21 avril 2002 a eu lieu et reste dans les esprits. À l'approche du scrutin, cela peut d'ailleurs avoir un effet mobilisateur en faveur de François Hollande, en mémoire du score de Lionel Jospin au premier tour et de son absence du deuxième. Le souvenir de 2002 joue en faveur d'une bipolarité du scrutin, mais les raisons qui ont généré une forte abstention à l'époque restent plus que jamais d'actualité aujourd'hui.

Quelles sont les catégories de Français qui s'abstiennent le plus?

Dans nos études sur le premier tour de la prochaine présidentielle, les intentions de participation les plus faibles se trouvent chez les jeunes de 18-24 ans (60%) et chez les ouvriers-employés (moins de 55%). Ce sont les deux parents pauvres de la participation et ceux qui traditionnellement s'intéressent le moins à la politique. Malgré les efforts, notamment ceux de François Hollande, d'intégrer les jeunes à cette présidentielle en faisant de la jeunesse l'un des axes forts de sa campagne, ils restent ceux qui ont le moins prévu de se déplacer pour voter.

Peut-être parce que ce discours sur la jeunesse s'adresse d'abord aux parents et aux grands-parents des jeunes, pour justifier les efforts demandés...

On pouvait quand même s'attendre à ce que cela soit payant pour le vote des jeunes en faveur de François Hollande. Pour l'instant, ce n'est pas le cas.

Le peu d'adhésion aux différents programmes des candidats est-il un facteur d'abstention supplémentaire?

Les électeurs ont le sentiment qu'il y a peu de propositions, alors qu'en fait il y en a beaucoup, et ils n'y accordent pas vraiment d'importance en les considérant avec distance. Cela illustre bien le fait que l'ensemble de cette élection est perçue avec une part de pessimisme. C'est une élection soumise à des contraintes financières et son issue n'est pas perçue comme de nature à changer la vie des gens. C'est une différence de taille avec le scrutin de 2007. Les électeurs sont bien conscients que les propositions de Nicolas Sarkozy et François Hollande n'ont pas vocation à changer les choses en profondeur, et que le pouvoir politique a de moins en moins d'influence sur la situation sociale et économique du pays. Au fond, cette élection n'est pas celle de l'espoir.

La fracture est profonde...

La moitié des Français ne s'estime aujourd'hui pas représentée par la classe politique et il y a même une suspicion contre la dimension représentative de notre démocratie. Cette cassure s'agrandit et un quart des Français se sent même en dehors de la politique. De l'autre côté, il y a une France qui s'intéresse, elle, plus que jamais à la chose politique et a accès à une multitude d'informations sur les candidats et les programmes via le Web. Entre ces deux France, la fracture démocratique est bien réelle.


ourq_p  A lire tous ces éditos, on comprend que certains fassent la gueule.

                           La situation actuelle n'incite pas à l'optpmisme, certes, mais l'espoir de vivre autrement notre avenir peut tout de même prêter à l'optimisme. Demain tout ne sera pas rose, mais entre cette couleur et le noir il y a quelques nuances permettant l'espoir.

                           Nous, on ne parle que peu de ce passé Sarkosyste bon à jeter, car parler de l'avenir même s'il est truffé de luttes comme c'est l'habitude dans ce monde réel, est tout de même plus intéressant et joyeux  quand on sait que nos idées se partagent à la vitesse grand "V".


                           Alors, hauts les coeurs !

jappuie[1]logo-programme-partage[1]












Publicité
Publicité
Commentaires
Archives
Publicité
Front de gauche de Lizy et du Pays de l'Ourq 77
Newsletter
Front de gauche de Lizy et du Pays de l'Ourq 77
Visiteurs
Depuis la création 113 539
Publicité