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C’est comme citoyen que le candidat du Front de Gauche aux législatives dans la 6ème circonscription de Seine-et-Marne, Guillaume Quercy, a dialogué ce matin avec les marcheurs de l’acier et les syndicalistes de la pénitentiaire, venus les soutenir et marquer la nécessité d’une convergence des luttes, sous les fenêtres du maire de Meaux.
« Votre marche éveille en chacun de nous une très grande émotion : celle de la dignité retrouvée des travailleurs qui entrent en résistance, celle qui rassemble les femmes et les hommes en lutte contre l’injustice » a-t-il glissé à l’oreille de deux d’entre eux.
Au journaliste d’une chaîne de télévision locale qui l’interrogeait sur les mesures que le Front de gauche prendraient pour empêcher le désastre industriel que représente l’arrêt du site de Florange, il a répondu que « trois mesures pourraient être décidées par le Parlement : l’interdiction immédiate des licenciements et des fermetures de sites pour les entreprises qui réalisent des profits, un droit de véto contre tout projet de démantèlement et un droit de reprise sous forme coopérative accordés aux salariés, et enfin, un investissement public soutenu dans la filière stratégique de l’acier dans le cadre de la planification écologique. »
Après le départ des marcheurs, Guillaume Quercy a échangé avec les syndicalistes de la pénitentiaire restés sur place : « L’insurrection civique et la révolution citoyenne, auxquelles la manifestation de votre solidarité avec ceux de Florange ce matin contribue, doivent concourir à donner de nouvelles marges de manœuvre à la puissance publique contre les politiques d’austérité. »