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Front de gauche de Lizy et du Pays de l'Ourq 77
23 avril 2012

Une de l'Humanité du 23 avril 2012 - le 22 Avril

 

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Une de l'Humanité du 23 avril 2012

 le 22 Avril 2012

 

La gauche derrière Hollande pour battre Sarkozy,

                      le fil du premier tour

 

 

Nicolas Sarkozy sanctionné par les électeurs et en échec pour son discours ultra-sécuritaire et anti-immigré qui a fait monter le FN. La gauche dans son ensemble derrière François Hollande au second tour pour battre le président sortant. Revivez le fil de la journée du premier tour de la présidentielle 2012.

  • La gauche haut placée pour le deuxième tour. L'addition des résultats estimés de tous les partis de gauche place la gauche aux alentours de 45%. Le candidat socialiste se trouve donc mieux placé que son concurrent Nicolas Sarkozy pour le deuxième tour. Jean-Luc Mélenchon a appelé à voter pour François Hollande au deuxième tour pour "retourner la table, renverser la tendance qui en Europe maintient le peuple sous le joug de l'axe Sarkozy-Merkel". Idem pour Eva Joly, la candidate écologiste.
  • Nicolas Sarkozy derrière. La campagne à tout-va de ces deux derniers mois menée par Nicolas Sarkozy n'y a rien fait. Le président-candidat n'a pas bougé de son niveau estimé dans les sondages avant son entrée en lice en février, qui le plaçait aux alentours de 25%. Soit très loin des 31% que le candidat de l'UMP atteignait au premier tour en 2007. 
  • Le Front de gauche inscrit sa dynamique dans la durée.Crédité de plus de 11%, le score du candidat du Front de gauche n'a rien à voir avec les moins de 5% estimés il y a un an. Son candidat Jean-Luc Mélenchon comme Pierre Laurent, secrétaire national du PCF, ont déjà annoncé lors du meeting de Paris, jeudi, qu'ils allaient inscrire la dynamique populaire du Front de gauche dans le temps.
  • Les arguments de campagne sécuritaires de l'UMP ont fait monter Marine Le Pen. La candidate du Front national est en passe de réussir son pari avec un score compris entre 17% et 20%. Soit plus que le score de son père, Jean-Marie Le Pen, en 2002 (16,86%). Elle gagnerait près de 7 points par rapport au score de M. Le Pen il y a cinq ans. Marine Le Pen semble avoir profité des thématiques sécuritaires et anti-immigrés brandis par l'UMP depuis plus de deux ans. L'énigme du deuxième tour réside dans le report des voix du FN en faveur de Nicolas Sarkozy.
  • Niveau de participation élevé. Bien qu'inférieur à 2007, le taux de participation de ce premier tour fait état d'une mobilisation élevée des électeurs français

 

Minuit. Les estimations des votes du premier tour de la présidentielle: François Hollande ( 28,1%) et Nicolas Sarkozy (26,90%) au deuxième tour. Marine Le Pen (18,76%), devant Jean-Luc Mélenchon (10,80%), François Bayrou (9,21%), Eva Joly 2,04%), Nicolas Dupont-Aignan (1,96%), Philippe Poutou (1,29%), Nathalie Arthaud (0,65%) et Jacques Cheminade (0,26%).

 

22 heures 45. François Hollande remporterait le second tourde l'élection présidentielle face à Nicolas Sarkozy, par 54,5% des voix selon l'Ifop et par 54,0% selon Ipsos.

22 heures 30. Nicolas Sarkozy désavoué au premier tour. L'éditorial de Patrick Apel-Muller dans l'Humanité

 

22 heures 10. François Hollande a rejeté la proposition de Nicolas Sarkozy de tenir trois débats d'entre-deux-tours. "Ce n'est pas parce qu'il a un mauvais résultat qu'on va changer l'organisation. Il fait partie des mauvais élèves qui disent "on doit changer l'organisation de l'épreuve". Il y aura un débat, qui durera le temps qu'il faudra."

 

21 heures 50. La police française a été saisie dimanche d'enquêtes pénales visant plusieurs médias français et étrangers qui ont publié des estimations sur les résultats du premier tour de l'élection présidentielle avant l'heure légale, a annoncé le parquet de Paris: l'Agence France-Presse, deux médias belges dont les noms n'ont pas été divulgués dans l'immédiat, un média suisse également non désigné, un journaliste belge, un site internet "a priori néo-zélandais".

Ils encourent jusqu'à 75.000 euros d'amende dans le cadre de cette loi qui interdit toute divulgation de résultats partiels, d'estimations ou de sondages avant la fermeture de tous les bureaux de vote, de façon à préserver la régularité du scrutin.

 

21 heures 45. En baisse de 6 points par  rapport au premier tour de la présidentielle de 2007, Nicolas Sarkozy provoque François Hollande dans un triple débat dans l'entre-deux-tours "sur les questions économiques et sociales, sur les questions des société et sur les questions internationales".

Avec seulement 26,5% des voix, le président-candidat, qui a mené une campagne ultra-sécuritaire et anti-immigrés, tente de nouveau desiphonner les voix du Front national. Nicolas Sarkozy se pose à nouveau en président protecteur des Français dont "les soufrances, les angoisses et les souffrances" portent "sur le respect des frontières, la lutte contre la délocalisation, contre l'immigration et l'insécurité.

Marine Le Pen a expliqué qu'elle annoncerait ses intentions en vue du deuxième tour le 1er mai.

 

21 heures 40. Philippe Poutou appelle sur France 2 à "dégager Sarkozy". "Mais nous n'avons aucune illusion, avec François Hollande, nous aurons une austérité de gauche. C'est pour ça que nous appelons toutes les forces de la gauche de la gauche à se rassembler.

 

21 heures 30. François Hollande intervient à son tour de son fief de Tulle. Le candidat socialiste, en tête au premier tour, souligne "la sanction et le désaveu du candidat sortant (Nicolas Sarkozy), dont le discours a fait le jeu de l'extrême droite."

Saluant nommément Jean-Luc Mélenchon et Eva Joly "qui ont appelé clairement et sans négociation à me soutenir pour le second tour", François Hollande se place en "candidat de toutes les forces qui veulent clore une page et ouvrir une autre", "pour redresser le pays dans la justice, pour maitriser la finance, retrouver la croissance et l'emploi, réduire la dette, promouvoir les valeurs de la Républiques, préparer l'avenir et notamment la transition énergétique".

"Je suis aussi le candidat de rassemblement de tous les citoyens attachés à une République enfin exemplaire, de tous les Français qui veulent que l'intérêt général prenne le pas sur les intérêts individuels.Je veux répondre aux inquiétudes, aux colères nombreuse, le chômage, la précarité, l'amputation du pouvoir d'achat, l'insécurité qui frappe toutes les catégories, notamment les plus pauvres".  Le président du Conseil général de Corrèze souligne aussi son projet européen: "Ma dernière responsabilité, et je sais que je suis regarder, est de réorienter l'Europe sur le chemin de la croissance et de l'emploi."

 

21 heures 10. François Bayrou fait monter les enchères pour le deuxième tour. "Je vais m'adresser aux deux candidats. Je vais leur dire ce qui est essentiel en terme de valeur et d'action à conduire. J'écouterai les réponses et prendrai mes responsabilités", explique le candidat du Modem crédité d'un peu moins de 10%. François Bayrou envisage l'après-présidentielle: "Il suffit de voir le paysage de ce pays éclaté pour comprendre qu'il faut construire une force au centre, qui résiste au extrêmes et aux démagogies".

 

21 heures. Marine Le Pen prend la parole. Créditée d'un peu moins de 20%, la candidate du Front national ne s'exprime pas sur le deuxième tour. En revanche, elle tente de rafler la mise à droite en effectuant un appeld u pied à la droite de l'UMP. "Face à un président sortant à la tête d'un parti considérablement affaibli, nous sommes désormais la seule opposition à la gauche ultra libérale et libertaire. Dans la France des clochers, tous ceux qui travaillent et qui souffrent ont fait monter la vague bleue marine qui fait trembler le système. Mais j'ai besoin de vous pour continuer le travail à accomplir et renverser le système."

 

20 heures 50. Pierre Laurent: " Ceux qui font croire aux Français que le problème de la crise est un problème d'immigration et non d'économie et d'austérité, trompent les Français. Pour nous, pas question de transiger. Nous voulons changer l'orientation de l'économie. Il n'y a qu'un bulletin de vote pour cela, celui de François Hollande".

20 heures 29. Interrogé sur les intentions de François Bayrou(8,5%) pour le second tour, Philippe Douste-Blazy a estimé: "On va étudier les propositions"

 

20 heures 26. Marie-George Buffet a appelé "tous les hommes et femmes de gauche" à se mobiliser autour du candidat socialiste François Hollande arrivé en tête au premier tour "parce que le danger de la droite et de l'extrême droite n'est pas écarté". La députée communiste de Seine-Saint-Denis s'est félicitée de la mobilisation citoyenne et a estimé que le score du candidat du Front de Gauche, Jean-Luc Mélenchon, était un "bon score" même si "on espérait un peu plus".
"Il faut une très forte mobilisation à gauche pour que la gauche remporte cette élection. Nous allons poursuivre notre projet de société durant les législatives et après."

 

20 heures 15. Jean-Luc Mélenchon prend la parole place de Stalingrad.

"Notre peuple paraît bien déterminé à tourner la page des années Sarkozy. le total des voix des droites reculent par rapport à 2007. Mais l'extrême droite est à haut niveau. Nous avons donc eu raison de concentrer notre campafgne sur l'analyse et la critique radicale des propositions d'extrême-droite. C'est le moment de dire combien nous nous sommes sentis seuls dans cette bataille. l'un imitait, l'autre ignorait et nous avons porté sur notre dos l'essentiel de ce combat. Honte à ceux qui ont préféré de nous tirer dessus!"

Le score du Front de gauche tient la clé du résultat

"A cette heure, c'est le score du Front de gauche qui tient la clé du résultat final dans ces mains. C'est donc vous tous qui avez cette décision. Nous avons été la force politique nouvelle qui ait percée et qui soit née dans cette élection. C'est nous, dès lors, qui avons les clés du résultat. Je vous appelle en conscience à assumer pleinement cette responsabilité, sans vous préoccuper des commentaires, des petits jeux des pronostics. A cette heure en conscience, il n'y a rien à négocier.

"Notre engagement n'a besoin d'aucune autorisation ni d'aucune cajolerie. Je vous appelle à vous mobiliser le 1er mai avec les syndicats avec les syndicats dans la lutte. Notre camp, notre famille. Le 6 mai, sans rien ne demander en échange, pour battre Sarkozy. Je vous demande de ne pas trainer les pieds, comme s'il s'agissait de faire gagner moi-même. Ne demandez rien en échange."

Renverser l'axe Sarkozy-Merkel

"La bataille que nous menons n'est pas une bataille personnelle, ni dans un seul pays, mais de retourner la table, de renverser la tendance qui en Europe maintient le peuple sous le joug de l'axe Sarkozy-Merkel. Il sera alors clair que c'est nous qui faisons les décisions à gauche dans ce pays."

 


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