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Front de gauche de Lizy et du Pays de l'Ourq 77
24 août 2012

Alors, ca bouge, oui?

Daniel Cohn-Bendit,
le traité européen et « le petit con »

 

Aux journées d'été d'Europe Ecologie-Les Verts, qui se sont ouvertes mercredi 22 août à Poitiers, il y a même des noms d'oiseaux qui volent. Mardi soir, une dispute a opposé Daniel Cohn-Bendit, député européen, à François de Rugy, co-président du groupe écologiste à l'Assemblée nationale. "Petit con", a lâché le premier au second.

En cause : le traité européen qui, visiblement, est un sujet sensible à EELV. Le traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance (TSCG), qui comprend notamment la "règle d'or", doit être présenté au Parlement fin septembre pour ratification. M. Cohn-Bendit est pour, le second est contre. Et il semble difficile d'en débattre sereinement. "Dany fait une erreur car il dramatise tout ça, juge mercredi M. de Rugy. Mais il faut dédramatiser cette affaire : ce traité n'est pas un acte fondateur, pas comme le Traité constitutionnel européen."

"Economiquement, on ne guérit pas le déficit avec un remède pire que le mal", explique-t-il. Il assure que le groupe écologiste à l'Assemblée est "en attente", même si la majorité d'entre eux pencheraient pour ne pas le ratifier. Une position qui pourrait évoluer, selon M. de Rugy, en fonction du texte soumis à ratification. Le député espère notamment des évolutions sur la taxe sur les transactions financières. "Ca montrerait qu'on tire les leçons de la crise financière", indique-t-il. Problème pour lui, "Dany, dès qu'il y a le mot Europe, il se crispe!"

"Je ne comprends pas le fonctionnement de Rugy", soupire"Dany", quelques mètres plus loin, dans les jardins de la fac de droit, où se déroule l'université d'été. Pour le député européen, on ne peut pas, à la fois, refuser le traité et voter le budget qui en portera les conséquences. "C'est la pire façon d'aborder le sujet, répond M. de Rugy. Nous, on assume la rigueur, mais on ne fait pas les choses parce que l'Europe nous y oblige." "On est conscients que ce passage est difficile pour tout le monde, souligne, de son côté, M. Cohn-Bendit. Mais on a besoin d'une politique européenne pour s'attaquer aux marchés financiers, et ce traité et un point de départ."

Pour le député européen, cela pose aussi un problème de cohérence et de crédibilité. Comme il l'expliquait dans une interview au Monde, mercredi, "on ne peut pas être au gouvernement et faire du Mélenchon". Pour lui, les écologistes ont un devoir de solidarité avec les socialistes dans les moments difficiles. "On me dit : 'On veut le beurre et l'argent du beurre.' Mais, après ça, les socialistes ne nous prendront plus au sérieux", juge-t-il. "On est pleinement à leurs côtés sur des choses difficiles, répond le député de Loire-Atlantique. Par exemple, sur les Roms, on aurait pu monter sur nos grands chevaux droits-de-l'hommistes..."

M. Cohn-Bendit finit par balayer d'un revers de la main l'altercation de la veille. "C'est un non-événement, dit-il,  comme la proposition de référendum d'Eva Joly." L'ancienne candidate à la présidentielle a également dû apprécier l'autre sortie nocturne du député européen, lorsque ce dernier a réagi à sa proposition, reprise du Front de gauche et formulée mercredi dans Libération : "Eva Joly a le droit de dire n’importe quoi (…) Elle n’a qu'à faire un référendum sur l’euro en Norvège!"

Mercredi, il n'en démord pas : "Je ne comprends pas que quelqu'un qui a de la jugeote économique et financière puisse dire cela." Las, il finit par lâcher : "Les journées d'été, c'est fait pour ça : tout le monde a le droit de dire n'importe quoi..." Il pourra se consoler lors de la plénière qu'il anime, mercredi soir, sur le thème: "De la crise de l'euro à la crise de l'Europe : quels chemins pour en sortir?" M. de Rugy, lui, n'avait pas encore décidé, en milieu de journée, s'il y assisterait ou non.

 

ourq_p Que Daniel Cohn-Bendit se mette bien dans sa petite tète que le Peuple de France ne sa livrera jamais pieds et poings liés au monde des finances et surtout des financiers.

                          Ce TSCG, qui comprend notamment la "règle d'or", nous obligerait, nous Peuple de France, a partagerr avec les ministres Européens les décisions du budget de la France.

                          La France est émancipée, est indépendante et libre de ses choix!

                          NON! au TSCG de Merkel-Sakozy. Ce dernier a fait suffisamment de mal à notre Peuple pour dire STOP à sa démagogie.

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