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Front de gauche de Lizy et du Pays de l'Ourq 77
27 décembre 2012

A la sortie du marché...

A l’exécutif : un peu de lisibilité,
                                    s’il vous plaît !
Libération

L’exécutif - François Hollande, Jean-Marc Ayrault et le gouvernement - termine l’année dans une situation déjà critique à l’égard de l’opinion, c’est-à-dire des Français. Les trois élections législatives partielles ont enregistré trois victoires de l’UMP malgré l’affrontement Copé - Fillon. Dans les trois cas, les socialistes reculent nettement, perdant près de 10 points par rapport aux élections générales de juin, le double de la déperdition classique. Les sondages de popularité sont calamiteux, qu’il s’agisse du chef de l’Etat ou du Premier ministre.

Jamais, depuis le début de la Ve République, on a vu la cote de confiance des vainqueurs de l’élection présidentielle et des élections législatives reculer aussi brutalement. L’état d’alerte est dépassé, c’est l’état de crise qui s’installe dans l’opinion. Le phénomène ne constitue pas en lui-même une surprise mais son ampleur et sa soudaineté impressionnent. Certains facteurs de crise étaient prévisibles, voire inévitables. D’autres surprennent et s’expliquent notamment par le désastre de la politique de communication gouvernementale. L’exécutif mène une action qui manque totalement de lisibilité.

Certes, chacun pouvait pressentir, François Hollande et Jean-Marc Ayrault le savaient d’ailleurs bien, que l’euphorie et l’espérance qui accompagnent la victoire ne dureraient pas. Le président de la République et son Premier ministre n’ont bénéficié d’aucun état de grâce, malgré la curiosité initiale suscitée par le second. Ils s’y attendaient. Ils n’imaginaient cependant pas que la disgrâce serait aussi prompte et aussi massive. Le poids de la crise économique et sociale constituait un handicap majeur, instantané, insurmontable. La parade qui consistait, qui consiste toujours, à charger le pouvoir précédent de tous les péchés du monde ne pouvait pas fonctionner bien longtemps. Elle produit d’ailleurs l’effet pervers de convaincre une bonne partie des Français de l’impuissance des dirigeants politiques qu’ils soient de gauche ou de droite.

Par ailleurs, la longue campagne présidentielle avait visiblement tourné à l’élection de rejet plutôt que de projet. Ses effets s’épuisaient donc dès le résultat obtenu.

Et puis, il était clair dès le départ que l’équipe Hollande - Ayrault, la plus inexpérimentée de l’histoire de la Ve République, serait très vite cernée par une triple opposition : l’extrême droite nationaliste de Marine Le Pen, la droite durcie de l’UMP et la gauche protestataire et de rupture constituée par les trotskistes, les communistes, les mélenchonistes et une fraction croissante des Verts. Pour dire les choses comme elles sont, l’exécutif était donc virtuellement minoritaire dès le lendemain de sa victoire.

Par ailleurs, la stratégie pourtant judicieuse et même courageuse adoptée par le couple exécutif ne pouvait que mener tout droit à l’impopularité : en décidant, contrairement à toutes les traditions de la gauche française, de commencer par les mesures de redressement, donc d’austérité, de sacrifice et de souffrance sociale pour pouvoir ensuite améliorer durablement l’emploi et le pouvoir d’achat, François Hollande et Jean-Marc Ayrault s’exposaient à devenir sur le champ deux saint Sébastien. Cela n’a pas manqué. Leur méthode, plus mendésiste que mitterrandienne, présentait un inconvénient supplémentaire qui a été sous-estimé : il contredisait totalement l’esprit et le climat de la campagne. Rien n’est plus éloigné du grand discours lyrique du Bourget que l’ascèse de la politique actuelle. A la part du rêve socialiste sentimental succède aussitôt le stoïcisme impérieux du social libéralisme. Les circonstances y poussaient violemment, les convictions réelles des deux hommes allaient sans doute dans le même sens. Il en est né cependant un lourd climat d’amertume, de désenchantement et déjà de rancœur au sein des classes populaires. Dans les derniers sondages, il n’y a plus qu’un tiers des ouvriers pour comprendre la politique du gouvernement.

Or, le naufrage de la politique de communication alourdit les critiques et prive surtout le chef de l’Etat et le chef du gouvernement de leurs arguments de défense. Sur le fond, les deux hommes ont fait un choix cohérent et estimable. Ils le rendent illisible et anxiogène. Sur tous les sujets d’actualité (Florange, la procréation médicalement assistée, la fiscalité, la compétitivité et même Depardieu), c’est en permanence la cacophonie. François Hollande parle et se confie comme Mazarin, Jean-Marc Ayrault s’exprime comme Louvois et les ministres ont à peu près autant de discipline que Daniel Cohn-Bendit. Au total, rien n’est franchement assumé, rien n’est jamais clarifié. Faute de lisibilité, ce pouvoir sème le doute et la défiance.

 

ourq_p

 

 

 

     A lire ce billet de Duhamel, on se dit qu'on est foutus. Que nos chefs divaguent et ne savent pas quoi faire dans cette crise du capitalisme. Il a raison, mais...

                               On connait Duhamel, une sorte de monsieur "je sais tout" de la 5ème République, lui sait que "les autres" ne font rien ou font des conneries, il ne voit pas plus loin que le bout de son stylo. Enfin, il fait son boulot de journaliste.

                               Mais dans la réalité, de ces atermoiements répétés de ces dirigeants, c'est notre Peuple qui est dans la souffrance, sans espoir d'en sortir de sitôt si l'on comprend les articles qui fleurissent et abondent dans les journaux. On dirait que vient de sonner l'heure de la démobilisation populaire.

                               Il n'en n'est rien! Bien au contraire. Le Front de gauche travaille, fourmille, mais soyez tranquilles ceux-ci ne sont pas dans les gazettes. on ne les y invite pas. Ils font des propositions concrètes mais nul ne les révèle, pouquoi faire bouger un Pays qui s'endort si bien, que l'on endort si bien.

                               Alors quand vous faites vos courses ouvrez l'oeil et vous les verrez distribuer leurs projets, leur travail, leur futur car rien n'est impossible, jamais rien n'a été impossible. Il suffit de le vouloir et alors l'horizon s'éclairci.

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