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Front de gauche de Lizy et du Pays de l'Ourq 77
2 mars 2013

Les fantoches

Jean-Luc Mélenchon a jugé vendredi que Laurence Parisot se livrait à "un amalgame odieux",                                                                                               "voulant faire passer les salariés et les militants en lutte pour de vulgaires casseurs".

 le 1 Mars 2013

 

La proposition de loi sur l'amnistie sociale
fait des vagues à droite

 

 

Décision ahurissante, encouragement à la destruction et au "cassage", un chèque en blanc pour la violence... La patronat et l'opposition sont vent debout contre la proposition de loi d'amnistie des délits et sanctions pour des faits commis lors de mouvements sociaux, votée mercredi au Sénat. Florilège.

L'ancien ministre UMP Eric Woerth a qualifié vendredi de "décision ahurissante" le vote au Sénat d'une proposition de loi d'amnistie estimant que c'est "un chèque en blanc pour la violence". "Je pense que le Sénat a pris une décision ahurissante, avec le soutien de la garde des Sceaux, parce que c'est un chèque en blanc pour la violence", a estimé sur Europe 1 le député-maire de Chantilly (Oise). "Alors que souffle dans le pays un vent de colère assez considérable, dans toutes les catégories sociales, c'est aussi une gifle au dialogue social puisque c'est le contraire au dialogue social, et c'est aussi une manière assez curieuse d'intervenir sur les décisions de justice", a-t-il poursuivi. "Personne ne peut accepter la violence, même lorsque c'est pour des raisons sociales, la violence, c'est le contraire de ce qu'il faut faire, c'est un reniement supplémentaire de la part du gouvernement", a encore dit l'ancien ministre de Nicolas Sarkozy. "On ne peut pas privilégier le dialogue social et en même temps amnistier ceux qui ont fait preuve de violence, quand on va casser une préfecture ou une entreprise, à ce moment là on prend ses risques", a-t-il insisté, affirmant que le précédent gouvernement n'avait "jamais cédé à la pression de la rue".

Le député UMP Bernard Accoyer a demandé vendredi que le Conseil économique et social (CESE) soit saisi avant son examen à l'Assemblée nationale. L'ancien président de l'Assemblée "regrette les conditions" dans lesquelles ce texte a été adopté "sous la pression inadmissible d'une manifestation de syndicalistes instrumentalisés par Jean-Luc Mélenchon", écrit-il dans un communiqué. "Si une telle amnistie était accordée, elle serait de nature à légitimer des violences prétendument syndicales au détriment d'un dialogue social responsable dans les entreprises", regrette le député, qualifiant de "nouvelle démarche électoraliste de la majorité" cette initiative.

L’ancienne garde des Sceaux Rachida Dati (UMP) a estimé vendredi que le gouvernement tentait de satisfaire «une clientèle» déçue par la montée du chômage, avec la proposition de loi d’amnistie des délits commis lors de conflits sociaux. "Moi, ce qui me gène dans l’amnistie, c’est que le gouvernement actuel répond à une clientèle", a estimé l’eurodéputée sur I-télé. "Comme le climat est en ce moment très dur, on a l’impression qu’on leur dit, comme on peut rien faire pour vous, pour défendre votre emploi, finalement on vous amnistie, soyez déjà contents", a-t-elle ajouté. Pour l’ancienne ministre de la Justice, il est "légitime de pouvoir se rebeller" mais, ajoute-t-elle, "je ne vais quand même pas cautionner la casse".

Les entrepreneurs sont "médusés" par le vote au Sénat d'une proposition de loi d'amnistie des délits et sanctions pour des faits commis lors de mouvements sociaux, a déclaré vendredi la présidente de l'organisation patronale Medef, Laurence Parisot. "Les chefs d'entreprises qui découvrent ce sujet (...) sont médusés", a-t-elle déclaré sur Europe 1. "C'est stupéfiant d'imaginer qu'il puisse y avoir une amnistie pour un petit nombre de personnes qui ont commis des délits (...) qui ont été actés par la police, qui ont été condamnés par la justice", a-t-elle dit.

Jeudi, la CGPME avait vigoureusement protesté contre la proposition de loi d'amnistie. "La violence ou la dégradation de l'outil de travail ne sont pour finir, au regard de ce texte, pas si graves que cela et ne méritent plus en France en 2013 de sanctions ! Clémence pour les syndicalistes !", écrit l'organisation patronale représentative des petites et moyennes entreprises dans un communiqué. "A l'inverse, il va de soi bien évidemment que le patron d'une entreprise de 11 salariés qui lui n'a pas exactement respecté la procédure lors des élections de délégués du personnel, reste coupable d'un délit d'entrave passible d'un an d'emprisonnement", poursuit la CGPME. "Sa culpabilité est flagrante et la loi doit s'appliquer dans toute sa rigueur. Pas de quartier pour les patrons de PME !", lance-t-elle. "La CGPME réclame donc, si ce texte scandaleux doit être maintenu, son élargissement aux dirigeants d'entreprises notamment pour les délits d'entrave", avertit l'organisation patronale.

L'ancien ministre du Travail Xavier Bertrand (UMP) s'est dit vendredi "profondément choqué par cette loi d'amnistie qui a été votée au Sénat", à l'antenne de Radio Classique et Public Sénat, estimant que le gouvernement essayait de "faire plaisir à l'extrême gauche" et de vouloir instaurer un "droit de casser dans les entreprises".

Valérie Pécresse, députée des Yvelines, a tonné contre le "silence assourdissant et irresponsable" de François Hollande. "C'est un texte absolument clientéliste, un texte d'injustice et de lutte des classes", a ditHervé Mariton, député de la Drôme.

Le Sénat a adopté mercredi une proposition de loi (PPL) communiste d'amnistie des délits et sanctions pour des faits commis lors de mouvements sociaux entre janvier 2007 et février 2013. Sont amnistiés les contraventions et les délits d'atteinte aux biens commis entre le 1er janvier 2007 et le 1er février 2013, passibles de 5 ans d'emprisonnement au plus. Le texte d'origine prévoyait l'amnistie pour les faits commis avant le 6 mai 2012 et concernait les infractions passibles de 10 ans de prison. Il a été voté par le Sénat par 174 voix contre 171. Les groupes PS, CRC (communiste), EELV et RDSE - à majorité radicaux de gauche - ont voté pour, tandis que l'UMP et l'UDI-UC (centriste) ont voté contre.

  • Lire aussi :

Le Sénat adopte la loi d'amnistie sociale
Au bout du compte, le Sénat a voté l’amnistie sociale 
L'amnistie sociale votée au Sénat : des premiers acquis à consolider (CRC Sénat)

 

ourq_p   Bien sur que Parisot est mécontente, puisque quelques uns tiennent tête aux patrons. Ces même patrons qui se voient forcés, obligés, de licencier des brouettes de femmes et d'hommes qui ne demandaient qu'une chose "laissez nous travailler"

                            Ca, ce n'est pas de la violence,ce n'est que le quotidien de ces belles dames et jolis messieurs font celà pour que leurs porte-feuilles se gonflent encore plus. Non, ce n'est que le tout venant que cette classe ouvrière devrait accepter.

                            Quand aux fantoches socialistes de ce gouvernement qu'ils prennent des vacances, on ne percevra même pas leur absence.

                             "Il faut regarder le néant en face, pour savoir en triompher" L. Aragon

(merci Guillaume)

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