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Front de gauche de Lizy et du Pays de l'Ourq 77
26 juillet 2013

Seulement viré?

 

 

 

POLITIQUE -  le 25 Juillet 2013

 

Après ses propos sur les gens du voyage,
Gilles Bourdouleix choisit de démissionner

 

 

 

 

Menacé d'exclusion de l'UDI pour ses déclarations sur Hitler et les gens du voyage, le député Gilles Bourdouleix, a fini par démissionner, mercredi 24 juillet, du parti de Jean-Louis Borloo.

Apres de vaines tentatives d'explications concernant ses propos sur Hitler qui n'aurait "pas assez éliminé de gens du voyage", le maire de Cholet s'est finalement résigné à adresser sa lettre de démission. Celle-ci est parvenue au parti centriste quelques heures avant que sa direction ne se réunisse à l'Assemblée pour statuer sur la question de son exclusion. Dans un communiqué lapidaire, l'UDI a ainsi "pris acte de la démission de Gilles Bourdouleix à effet immédiat".

L'UDI pris de court

Cette démission précipitée avait semble-t-il pour but de devancer la décision l'UDI. Le mouvement de Jean-Louis Borloo avait en effet trouvé le moyen statutaire de prononcer la sanction sans délai, alors que ses statuts imposaient de passer avant l'exclusion par un examen contradictoire devant une commission de discipline. Réuni mercredi matin, le comité opérationnel de la direction du parti a donct ajouté une "clause d'urgence" au règlement intérieur, complétant les statuts qui autorisait le comité exécutif, instance suprême de l'UDI, à voter en toute légalité l'exclusion du député-maire de Cholet, ce qu'il s'apprêtait à faire, selon plusieurs participants. "La démission évite à l'intéressé l'exclusion mais les propos incriminés restent, hélas, une tâche indélébile. L'honneur de la famille UDI est plus que jamais d'œuvrer pour le 'plus jamais ça'", a regretté le député UDI Yves Jego.

"Parti Stalinien"

Gilles Bourdouleix avait provoqué l'indignation de la quasi-totalité de la classe politique française en déclarant lors d'un déplacement sur un terrain de sa ville où des gens du voyage avaient installé leurs caravanes, "qu'Hitler n'en a peut-être pas tué assez(de tsiganes)". Acculé de toutes part, M. Bourdouleix a d'abord crânement nié avoir proféré ces insanités. Mais la diffusion de l'enregistrement sur internet lui a fait changer de braquet. Confronté aux faits, il a affirmé qu'elles avaient été "sorties de leur contexte et manipulées". Pis, face aux réactions indignées à l'UDI et malgré la proposition de Jean-Louis Borloo de venir s'expliquer, il a choisi de s'en tenir à ses versions alambiquées, annonçant que son exclusion entraînerait le départ de son parti "avec armes et bagages" de nombreux adhérents de l'UDI. "Si l'UDI doit être l'amicale des groupuscules centristes, moi, je veux bien mais une addition de groupuscules, cela fait toujours un groupuscule", avait-il déclaré mardi à l'AFP avant d'ajouter : "Je ne pensais pas que l'UDI fonctionnait comme un parti stalinien". Des députés UDI, également maires, ont cependant tenu à souligner, lors de la réunion de leur groupe mardi 23 juillet, les difficultés d'accueil des gens du voyage. En plus d'avoir provoqué de vives réactions, les propose de Gilles Bourdouleix ont par ailleurs induit l'ouverture d'une enquête préliminaire pour "apologie de crime contre l'humanité".

A lire aussi :

 

 

ourq_p     Sans faire d'amalgame, on voit clairement que certains n'hésitent plus a proférer des ignominies sans nom sans que l'ensemble des Français réagisse au plus vite. 

                 Aujourd'hui, on s'en fout royalement. Borloo et ses copains virent ce salopard, c'est une chose, maintenant attendons sereinement que passe la Justice.

                 Comme pour les chambres à gaz considérées comme détail de l'histoire par Le pen en son temps

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