Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Front de gauche de Lizy et du Pays de l'Ourq 77
3 janvier 2014

Brosser dans le sens du poil

ourq_p

              Ce bla-bla insipide servi en guise de vue sur l'avenir qu'est cette nouvelle année, ne peut convenir qu'à cette petite tranche de notre Peuple qu'est le patronat.

              Bilan des deux années promesses et d'actions qui n'ont jamais été en rien entamées. C'est le Président et le gouvernement de "l'immobilité" la plus parfaite. "Ne faisons rien", disent ils, "d'autres s'en chargent"

              "Traine-boulet" và donc reprendre son chemin chaotique, la tête basse avec son Ayrault aussi vaillant à ne rien faire à part brosser dans le sens du poil les petits et grands patrons. 

Hollande prononce des vœux de social-libéral

  PAR LÉNAÏG BREDOUX

Pour la deuxième fois de son quinquennat, c’est un président affaibli qui s’est plié à l’exercice télévisuel des vœux pour confirmer les fondamentaux de la politique menée depuis vingt mois.

Les vœux, c’est comme l’allocution du 14-Juillet. On n’attend pas grand-chose, mais on regarde quand même. Pour la deuxième fois de son quinquennat, c’est un président affaibli qui s’est plié à l’exercice télévisuel, mardi soir, pour confirmer les fondamentaux de la politique menée depuis vingt mois.  

Avec un cadre qui voulait rompre avec les enregistrements précédents dans les salons dorés de l’Élysée, François Hollande, en incrustation devant une vue extérieure du palais présidentiel, a martelé que la politique économique choisie était la meilleure. « Les résultats sont longs à apparaître mais ils sont là. J’ai confiance dans les choix que j’ai faits pour le pays », a indiqué le chef de l’État, indéfectible optimiste malgré tous les indicateurs dans le rouge.

Croissance atone, chômage toujours en hausse, malgré les promesses présidentielles, augmentation de la TVA le 1er janvier : le bilan de François Hollande est désastreux. Mais il reste convaincu que c’est en aidant les entreprises que l’économie repartira. Mardi soir, il a promis « un pacte de responsabilité pour les entreprises ». Sans dire quelle traduction concrète il compte lui donner, l’orientation est la même que celle qui a présidé il y a un an au pacte de compétitivité, inspiré du rapport Gallois : « Moins de charges sur le travail, moins de contraintes sur leurs activités et en même temps, une contrepartie, plus d’embauches et de dialogue social. »

Cette politique de l’offre, qui prévoit de restaurer les marges des entreprises pour relancer l’activité (au contraire de la politique de la demande, passant par des programmes de l’État et la hausse du pouvoir d’achat des Français), avait été assumée dès le 16 mai dernier, lors de la dernière conférence de presse du chef de l’État. Il avait alors signifié qu’il n’y avait qu’une politique économique menée au gouvernement, la sienne, pour mettre un terme aux appels au sein de sa majorité et du gouvernement à mettre la barre plus à gauche.

Depuis, François Hollande ne dévie plus. Il l’a une nouvelle fois prouvé mardi soir en posant comme première de ses priorités de l’année 2014 la baisse des dépenses publiques. « Nous devons faire des économies partout où cela sera possible. C’est vrai pour l’État, pour les collectivités locales (…), et pour la Sécurité sociale, qui doit en terminer avec les excès et les abus. Nous devons dépenser moins pour réduire notre déficit et à terme baisser les impôts », a-t-il déclaré. Avant de jurer que le sens de la réforme fiscale promise par Jean-Marc Ayrault était non pas de mettre plus de justice dans le système, mais de diminuer les prélèvements obligatoires.

C’est d’ailleurs la seule allusion que le président de la République a faite au grand chantier annoncé par le premier ministre à la surprise générale, et en forçant la main de François Hollande. Pour le reste, il est resté sur la même ligne que celle de son ministre des finances Pierre Moscovici qui, le premier au gouvernement, fin août, avait choqué la gauche en parlant de « ras-le-bol fiscal ». Le chef de l’État a une nouvelle fois confirmé qu’il était sur la même ligne : « Les impôts sont devenus lourds, trop lourds », a-t-il dit mardi soir. Il a également indiqué que sa deuxième priorité, avant la transition énergétique, balayée très rapidement, était de « simplifier la vie de chacun d’entre nous ». Pour que le pays soit« plus attractif, plus moderne, plus souple »

Trop de charges, trop d’impôts et trop de contraintes : c’est le discours, détonnant à gauche, que François Hollande a servi pour ses vœux. Et tant pis si la promesse faite au même moment il y a un an, celle de renverser la courbe du chômage, est pour l’instant un échec. « La crise s’est révélée plus longue et plus profonde que nous-mêmes l’avions prévu», s’est-il contenté de justifier. Les déçus de François Hollande en sont, sans surprise, pour leurs frais : il n’a pas l’intention de changer. 

Publicité
Publicité
Commentaires
Archives
Publicité
Front de gauche de Lizy et du Pays de l'Ourq 77
Newsletter
Front de gauche de Lizy et du Pays de l'Ourq 77
Visiteurs
Depuis la création 113 539
Publicité