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Front de gauche de Lizy et du Pays de l'Ourq 77
24 janvier 2014

Qui est responsable?

 

L'Humanité du vendredi 24, samedi 25 et dimanche 26 janvier 2014
POLITIQUE -  le 23 Janvier 2014

Dans l'Humanité des débats:

 

compétitivité, croissance et 

 

justice sociale, le débat choc

 

Mercredi soir, le commissaire général à l’investissement, Louis Gallois, auteur du rapport éponyme qui a inspiré 
le « pacte de compétitivité » 
du gouvernement Ayrault, 
et le député européen Patrick Le Hyaric, directeur 
de l’Humanité, se retrouvaient 
à Montpellier. Extrait de la confrontation d’idées sur la compétitivité 
à l’Europe, la maîtrise des fonds publics ou le « coût du travail ».
Donner de l’argent public n’a jamais garanti la création d’emplois. Comment envisagez-vous de contrôler, d’avoir un « retour sur investissement »?
Louis Gallois. Je comprends assez bien le scepticisme de certains. Lorsqu’il s’agit d’une aide ciblée pour un investissement, c’est facile : on contrôle si le projet est mené ou pas. Lorsqu’il s’agit d’un dégrèvement fiscal, c’est plus difficile : on ne peut pas vérifier les plus de deux millions d’entreprises en France. Il faut donc fixer des objectifs de contreparties par branche : nombre d’apprentis, efforts sur la formation professionnelle, sur le taux d’emploi des seniors, des jeunes, des handicapés et dialogue social dans l’entreprise. J’ai été frappé, lorsque j’ai préparé mon rapport, par la défiance profonde entre les salariés et les chefs d’entreprise. En Allemagne, syndicats et chefs d’entreprise discutent mieux, même si les revendications sont aussi fortes. Et puis, l’entreprise n’appartient pas à ses actionnaires. C’est le capital qui leur appartient. L’entreprise est un lieu de création de richesses du capital, des salariés, des clients, des fournisseurs… L’entreprise, c’est une communauté humaine et, depuis la fin du servage, aucune communauté humaine n’appartient à personne.
Patrick Le Hyaric. Vous trouvez normal qu’on rémunère les actionnaires. Admettons. Mais est-ce normal qu’ils accaparent un tel pourcentage de la valeur ajoutée produite ? Le Livret A, c’est 1,25 %, et il faudrait rémunérer les actionnaires à 10 ou 15 % ? Il y a distorsion, même dans un système capitaliste. La faveur va bien à l’argent.
Louis Gallois. Je suis d’accord sur le fait que les ratios de rentabilité sont excessifs, mais il ne faut pas confondre ces ratios de rentabilité – les fameux 10 ou 15 % – avec la rémunération du capital, qui n’est pas de 15 %.
Patrick Le Hyaric. Pour l’industrie, il est raisonnable de prévoir 4 %, 5 % en moyenne. Prenons le problème à l’envers : si on sortait des politiques d’austérité, on inverserait la logique. Je note que nous ne nous affrontons pas cohérence contre cohérence, mais nous soutenons deux logiques différentes. Il faudrait en sortir : le pouvoir dit de gauche, qui détient l’exécutif, les Assemblées, régions et départements, pourrait inventer un autre compromis social, plutôt que de s’enfermer, avec son « « pacte de responsabilité », dans un face-à-face avec le Medef.
Louis Gallois. Il y a des contreparties…
Patrick Le Hyaric. Et elles sont nécessaires. Mais l’effort qu’il faut faire en recherche & développement, en investissement productif, en maintien de notre protection sociale, est considérable. Il faut utiliser le bras armé de l’État. Je suis pour des politiques volontaristes.
Louis Gallois. J’aimerais corriger : il ne s’agit pas d’une entente entre Medef et État, mais de ce dernier avec les forces vives du pays.
Patrick Le Hyaric. Il y avait une certaine répartition dans le cadre d’un compromis social plus ou moins équilibré, qui a joué en 1945, en 1968, en 1981, et qui est en train d’être cassé.
Lire l'intégralité de la confrontation dans l'Humanité des débats



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      Une chose est sure, et l'a toujours été... Quand ceux qui gouvernent les moyens de productions ou même les Pays, veulent discuter avec les salariés, il est évident que le rapport des forces doit s'équilibrer avant toute initiative des uns comme des autres.
                Ce rapport des forces est obligatoire, car sinon l'affaire marche sur une seule et unique patte et se casse la gueule. Toute négociation est question de rapport de force. Allez donc demander à votre patron une augmentation de salaire les mains dans les poches... Ou aux solfériniens d'écouter la ménagère faisant ses courses et approuvant le mécano qui se plaignent de ce qu'ils subissent.
               Ces gens là ne connaissent que le rapport des forces en présence. Or aujourd'hui les Français gueulent, répondent aux sondages bidons ou pas, mais se laissent tranquillement manger la laine sur le dos.
               Qui est responsable? Et bien des responsables, ils pullulent. D'abord ceux qui sont à l'Elysée et à Matignon qu'il faudrait virer au plus vite tant est flagrante leur incapacité à gérer cette crise et à tenir ses propres engagements. Leur collègue du PS, ces infirmes incapables qu'ils sont de pouvoir s'exprimer. Les entendez vous soutenir ou renier ce que font ceux qui nous dirigent?
               L'opposition qui s'oppose et là rien de nouveau, ils passent leur temps à se regarder pour juger qui sera le prochain messie qui sauvera la France.
               Et le Front de gauche qui n'a d'autre ambition aujourd'hui que de savoir qui sera sur les listes des municipales. Comme attitude politique elle me semble un peu légère, mais c'est ce que ressent le militant politique. Nous vivons des heures difficiles et nous chicanons pour savoir qui sera avec qui et pour quoi.....
               Pendant ce temps à Bruxelles et à Berlin on nous arrange le col, en bref, eux les possédants ils ont des intérêts bien à eux à défendre et ils le font, au détriment des populations, certes, mais ils le font. Il le défendent leur bout de gras...
               Donc les salariés se doivent d'attendre que les municipales soient passées pour pouvoir reprendre en main leur destin, mais attention!  Car après les municipales, arrivent les Européennes qui prendront tout encore toute la place qu'il leur sied jusqu'à fin Mai.
               Donc, début Juin 2014, nous pourrons reprendre le fil des revendications et des manifestations, sauf que cela se fera sans moi, vu que commencera alors la Coupe du monde de football.

grand pif
tête d'ampoule
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