Ce qui est dangereux dans la fracturation, c'est la fracturation, car elle met en relation les hydrocarbures du sous-sol avec les nappes phréatiques et l'atmosphère.

Au delà du danger représenté par la présence de produits chimiques dans l'eau (dans le cas de la fracturation à l'eau), il existe un danger à beaucoup plus long terme c'est la mise en communication des matières contenues dans le sous-sol avec l'eau et l'air. 

En effet, lorsqu'on fracture la roche-mère on n'extrait qu'une quantité infime des hydrocarbures contenus dans les argiles imperméables. On n'extrait que 5% du "pétrole de schiste". Le reste, soit 95% va rester coincé dans les argiles mais s'écoulera petit à petit, à la vitesse géologique, et rejoindra les failles naturelles du sous-sol. Ces failles naturelles permettront aux BTEX, contenus dans les hydrocarbures qu'on n'exploite pas, de remonter dans les nappes. Ces composés organiques (Benzène, Toluène, Éthylbenzène et Xylènes) sont particulièrement nocifs pour les humains, même à très faibles doses.

Une fracturation, quelle que soit le fluide employé est une fracturation.

Nous le répétons encore et encore : c'est la fracturation qui est dangereuse, pas seulement le liquide employé. Les travaux de Marc Durand l'ont bien démontré. De nombreuses conférences sont consultables sur le web

Merci Anne de Galzain

(après la conférence du 25 octobre 2013 à St Cyr sur Morin)

Quoiqu'il en soit, il s'agit bien d'une fracturation hydraulique (le mot hydraulique signifiant "à l'aide d'un fluide"). Les presses hydrauliques et les freins hydrauliques ne fonctionnent pas à l'eau et pourtant… on les appelle "hydrauliques". La loi Jacob interdit la fracturation hydraulique (fracturation à l'aide d'un fluide). 

L'heptafluoropropane est un gaz à effet de serre 3500 fois plus puissant que le CO2. 
Bataille et Lenoir disent dans leur rapport que le propane est réutilisable à 95%. Où vont les 5% restant ? Dans l'atmosphère ???