Communiqué de presse du Front de gauche de la

Communiqué de presse du Front de gauche de la 6ème circonscription de Seine-et-Marne

Canton de Lizy : le Front de gauche dénonce les mensonges de la droite

Le Front de gauche, représenté par des citoyens venus de tous les cantons de la 6ème circonscription, a manifesté son soutien aux salariés licenciés de l'imprimerie installée à Mary-sur-Marne, à l'occasion de la réunion de la communauté de communes du Pays de l'Ourcq réunie ce vendredi 4 novembre à Germigny-sous-Coulomb.

Parmi ces citoyens, Guillaume Quercy dénonce "les mensonges de la droite locale, l'inaction du député-maire de Meaux et le mépris avec lequel les ouvriers sont traités". En effet, alors que les salariés eux-mêmes demandent à la communauté de communes de ne pas acquérir la pyramide construite sur le site, la majorité de droite a décidé malgré tout cette acquisition pour un montant total de 800.000 €. Pourtant, contrairement aux affirmations du président de la communauté de communes, cette acquisition ne conditionne pas la reprise de l'activité par la société H2D et n'intervient en rien dans la protection des emplois conservés, le tribunal de commerce ayant déjà entériné cette reprise sans conditions et cet argent n'étant pas destiné au repreneur. 

Agissant ainsi, les conseillers communautaires de droite privent les salariés licenciés de toute marge de manœuvre dans les négociations en cours. De plus, ils font payer une part du passif de Circle Printers par les contribuables locaux, dont certains font eux-mêmes partie du nouveau "dégraissage" induit par la reprise d'activité. C'est une double peine qu'inflige la communauté de communes aux ouvriers qui ont investi leur énergie et leur force de travail, sans ménagement, depuis deux voire trois décennies au service de leur entreprise. 

En outre, l'acquisition décidée ce soir n'est assortie d'aucun projet économique, social ou culturel, permettant d'envisager un usage de la luxueuse pyramide au profit des habitants. Son seul coût d'entretien annuel sera de 80.000 €, et les coûts de réparation ou de chauffage, mal évalués ou mal maîtrisés à ce jour, pourraient alourdir encore la facture de plusieurs dizaines de milliers d'euros.

Dans ce contexte, le Front de gauche appelle les citoyennes et les citoyens à prendre le destin de leur territoire en main et à faire connaître leur soutien aux salariés en lutte.