Le taux d'emprunt à court terme de l'Espagne

Le taux d'emprunt à court terme de 

l'Espagne s'envole

Le Trésor espagnol a émis pour trois milliards d'euros d'obligations, à des rendements toujours plus élevés. Après les élections législatives, l'agence de notation Fitch a confirmé la note de la dette souveraine du pays.

Preuve de la défiance persistante des investisseurs, l'Espagne a émis ce mardi 22 novembre pour 2,98 milliards d'euros de dette à court terme à des taux records depuis 10 ans. Une progression qui était attendue alors que Madrid vit depuis une dizaine de jours un fort regain de tension sur les marchés.

Par rapport à la dernière émission comparable, fin octobre, le taux des bons espagnols à 3 mois a doublé, à 5,1%, contre 2,3% la fois précédente. Le taux des bons à 6 mois a légalement fortement augmenté, à 5,2%, contre 3,3%. La demande est restée forte, a précisé la Banque d'Espagne.

Cette adjudication faisait figure de premier test de la confiance des marchés à l'égard du futur gouvernement du conservateur Mariano Rajoy. Après les changements de gouvernement en Grèce et en Italie, la victoire de la droite en Espagne aux élections législatives de dimanche n'a pas apaisé les marchés, qui s'inquiètent de la mise en place du plan de rigueur prévu par la nouvelle majorité.

L'agence de notation financière Fitch a toutefois confirmé, mardi, la note de la dette souveraine du pays à « AA-», mais a appelé le prochain gouvernement à prendre des « mesures supplémentaires » pour « atteindre les objectifs de déficit du programme de stabilité du pays », pour le faire passer de 9,3% du PIB en 2010 à 3% en 2013.

Le déficit commercial de l'Espagne s'est encore accru en septembre, de 11,7% sur un an, à 4,85 milliards d'euros. Il avait reculé pendant quatre mois consécutifs autour de la période estivale, avant de repartir à la hausse en août.

Les taux belges au seuil des 5%

Sur le marché, les coûts de financement de l'Espagne et de l'Italie restent très élevés. Les taux de rendement de leurs obligations à 10 ans évoluent respectivement au dessus de 6,6% et 6,5%, proche du seuil de 7% atteint par l'Italie le 9 novembre et jugé intolérable à long terme pour les pays fortement endettés.

D'autres pays de la zone euro sont attaqués, ce mardi. Le rendement des titres à 10 ans de la Belgique a grimpé de 14 points de base, à 4,96%, après la démission du socialiste Elio di Rupo, qui était chargé de former un gouvernement. Le pays est sans gouvernement depuis les élections législatives de juin 2010. Ce dernier soubresaut politique renforce les craintes sur la capacité de Bruxelles à résister à la crise de la dette.

LES ECHOS

                                    

                         Où l'on voit que les États courbent l'échine certes, mais après concertations, font payer la ou les notes par le monde du travail, uniquement ceux là.

                  La machine est folle, elle dérive, va à vaux l'eau, il nous faut en reprendre les commandes car sinon le chaos annoncé se produira forcément.

                  Devant cette situation, les petits arrangements entre amis se révèlent donc d'une consistance déplorable et doit bien amuser les gens d'en face. Eux, vont pouvoir dormir sur leur matelas bien épais, et ce encore longtemps si on ne réagit pas.

                  Une seule solution...