déc 14 Du blog ami d'Olivier Berruyer

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Du blog ami d'Olivier Berruyer

Miscellanées du mercredi (Delamarche, Dons, Joly, Vaches, BCE)

Bon, le mercredi, on rit toujours, mais comme on me l’a fait remarquer, je change le titre, tout n’étant pas toujours drôle…  

Et bien au vu de l’actualité, suite de notre série, afin de mettre un peu de bonne humeur le mercredi !

I. Olivier Delamarche

Un grand classique : Olivier Delamarche sur BFM Business :

IV. Modèles économiques expliqués par les vaches

Deuxième partie…

CAPITALISME :

Vous avez deux vaches, vous en vendez une et achetez un taureau. Vous les laissez se reproduire et quand l’économie monte, vous vendez tout et retirez le bénéfice

CAPITALISME EUROPEEN :

Vous avez deux vaches. Vous en vendez une et vous achetez un taureau que vous utilisez pour féconder l’autre vache ainsi que toutes les autres vaches du voisinage. Puis vous commencez à exporter du sperme de votre taureau vers tous les marchés en développement. Après plusieurs années d’expansion, votre compagnie lance une OPV pour être cotée au Marché Mensuel. La COB en profite alors pour faire une enquête pour délit d’initié contre vous et votre épouse. Après une très longue bataille juridique, vous êtes déclaré coupable et condamné à 10 ans de prison qui seront commués en 6 mois avec sursis en appel… Dès que vous apprenez la bonne nouvelle, vous achetez deux poulets. Vous…

CAPITALISME DE HONG KONG :

Vous avez deux vaches. Vous en vendez trois à votre société cotée en Bourse en utilisant des lettres de créances ouvertes par votre beau-frère auprès de la banque. Puis vous faites un échange de dettes contre participations, assorti d’une offre publique, et vous récupérez quatre vaches tout en bénéficiant d’un abattement fiscal pour l’entretien de cinq. Les droits sur le lait de six vaches sont transférés par un intermédiaire panaméen sur le compte d’une société des îles Caïman détenue clandestinement par l’actionnaire majoritaire, qui revend à votre société cotée les droits sur le lait de sept vaches. Au rapport de la société figurent huit ruminants, avec option pour l’achat d’une bête supplémentaire. Entre-temps, vous tuez les deux vaches parce que votre horoscope est mauvais.

CAPITALISME SAUVAGE :

Vous avez 2 vaches. Vous vendez l’une et vous forcez l’autre à produire autant que quatre, et vous licenciez finalement l’ouvrier qui s’en occupait en l’accusant d’avoir laissé la vache mourir d’épuisement.

COMMUNISME :

Vous avez 2 vaches. Le gouvernement vous prend les deux et vous fournit en lait.

COMMUNISME RUSSE :

Vous avez deux vaches. Vous devez vous en occuper, mais le gouvernement prend tout le lait.

LAISSEZ-FAIRISME :

Vous avez 2 vaches. Vous les laissez se traire en autogestion.

SOCIALISME BUREAUCRATIQUE :

Vous avez 2 vaches. Le gouvernement vous les prend et les met dans une étable avec les vaches d’autres éleveurs. Les vaches sont entretenues par des ex-éleveurs de volailles. Vous, vous devez vous occuper des volailles qui ont été prises aux éleveurs de volailles. Ensuite le gouvernement vous donne la même quantité d’oeufs et de lait qu’à tout le monde.

CAPITALISME EUROPEEN :

Vous avez deux vaches. D’abord, le gouvernement établit comment vous devez les nourrir et les traire. Ensuite, il vous subventionne pour acheter une 3ème vache. Il fixe alors des quotas l’année suivante, et vous payez une amende pour surproduction. Il vous donne ensuite une prime pour abattre la 3ème vache. Finalement, il vous oblige à remplir des formulaires pour déclarer la vache manquante.

CAPITALISME A LA FRANÇAISE :

Pour financer la retraite de vos vaches, le gouvernement décide de lever un nouvel impôt : la CSSANAB (cotisation sociale de solidarité avec nos amies les bêtes).

Deux ans après, comme la France a récupéré une partie du cheptel britannique, le système est déficitaire. Pour financer le déficit on lève un nouvel impôt sur la production de lait : le RAB (remboursement de l’ardoise bovine).

Les vaches se mettent en grève. Il n’y a plus de lait. Les Français sont dans la rue : “DU LAIT ON VEUT DU LAIT”. La France construit un lactoduc sous la manche pour s’approvisionner auprès des Anglais.

L’Europe déclare le lait anglais impropre à la consommation. On lève un nouvel impôt pour l’entretien du lactoduc devenu inutile.

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                 Vu comme ça, l'économie politique se comprend quand même un peu mieux qu'avec des grands discours alambiqués. Un sou est un sou.

                       Allez! un peu de détente...