2 février 2012
Lejaby : Wauquiez annonce la reprise du site par
Publié le 01.02.2012, 14h28 | Mise à jour : 16h11
ARCHIVES; Il est effectivement venu avec une bonne nouvelle : Laurent Wauquiez a annoncé la reprise de l'entreprise Lejaby par un maroquinier de la région. | Thierry Zoccolan
Il avait promis «une bonne nouvelle» pas plus tard que ce matin sur son compte twitter. Le ministre de l'Enseignement supérieur et élu du département Laurent Wauquiezs'est rendu mercredi après-midi à l'usine Lejaby d'Yssingeaux (Haute-Loire) pour annoncer que le site avait un repreneur, un maroquinier originaire d'Yssingeaux, qui dirige une entreprise en Auvergne.
Ce dernier a annoncé qu'il reprendra l'intégralité du personnel de Lejaby, soit les 93 salariées qui changeront de secteur d'activité, quittant celui de la lingerie pour la maroquinerie de luxe.
Vincent Rabérin est «quelqu'un de chez nous», a ajouté le ministre. «Il travaille pour Louis Vuitton, qui s'est engagé à un carnet de commandes sur la durée», a-t-il déclaré au côté de l'intéressé. «Aujourd'hui, vous êtes toutes sauvées, c'est une réussite collective», a conclu Laurent Wauquiez à l'adresse des salariées.
«Il faudra vous remettre en question»
L'entreprise de Vincent Rabérin, Sofama, implantée dans l'Allier, compte 200 salariés. L'industriel a averti les salariés de Lejaby : «Ce n'est pas de la corseterie, il faudra vous remettre en question». Il a été applaudi et a insisté sur le fait qu'il était «un industriel, pas un financier».
«Nous sommes fiers de faciliter le sauvetage des emplois et de participer à la bataille pour l'emploi», a réagi le groupe LVMH, dans un communiqué.
Nicolas Sarkozy avait assuré dimanche, lors de son allocution télévisée, qu'il ne laisserait «pas tomber les gens de Lejaby».
Le tribunal de commerce de Lyon avait choisi le 18 janvier, comme repreneur de la société Lejaby en liquidation, Alain Prost, qui ne garde que 195 des 450 salariés en France et ne conserve pas sa dernière usine dans l'Hexagone, celle d'Yssingeaux, préférant sous-traiter sa production en Tunisie.
Vincent Rabérin est «quelqu'un de chez nous», a ajouté le ministre. «Il travaille pour Louis Vuitton, qui s'est engagé à un carnet de commandes sur la durée», a-t-il déclaré au côté de l'intéressé. «Aujourd'hui, vous êtes toutes sauvées, c'est une réussite collective», a conclu Laurent Wauquiez à l'adresse des salariées.
«Il faudra vous remettre en question»
L'entreprise de Vincent Rabérin, Sofama, implantée dans l'Allier, compte 200 salariés. L'industriel a averti les salariés de Lejaby : «Ce n'est pas de la corseterie, il faudra vous remettre en question». Il a été applaudi et a insisté sur le fait qu'il était «un industriel, pas un financier».
«Nous sommes fiers de faciliter le sauvetage des emplois et de participer à la bataille pour l'emploi», a réagi le groupe LVMH, dans un communiqué.
Nicolas Sarkozy avait assuré dimanche, lors de son allocution télévisée, qu'il ne laisserait «pas tomber les gens de Lejaby».
Le tribunal de commerce de Lyon avait choisi le 18 janvier, comme repreneur de la société Lejaby en liquidation, Alain Prost, qui ne garde que 195 des 450 salariés en France et ne conserve pas sa dernière usine dans l'Hexagone, celle d'Yssingeaux, préférant sous-traiter sa production en Tunisie.
LeParisien.fr
Au delà de l'effet d'annonce, si effectivement toutes les personnes concernées ne se retrouvent pas à la rue, comme on se débarrasse de l'inutile, on peut se réjouir de la nouvelle.
Ces travailleuses vont devoir se recycler pour accomplir les travaux de maroquinerie en remplacement de ceux de lingerie. Ça ne va pas être facile et elles le savent, mais comme ce sera la dernière chance, on sait ce dont sont capables les personnels mis dans ces situations. Ils font des miracles. Alors bon vent à toutes et à tous et, chaud devant.,
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