Visite de chantier : l'Elysée compose un public
Visite de chantier : l'Elysée compose un public
pour accueillir le président
Quelques jours après ses annonces télévisées, le président de la République était, jeudi 2 février, dans l'Essonne pour défendre son plan, très critiqué, pour tenter de régler la crise du logement par la hausse de 30% des droits à construire. Afin de mettre le tout en images pour les médias audiovisuels, il a visité un chantier à Mennecy où il fut accueilli par des ouvriers, avec leurs casques et en tenue de travail : la photo a depuis été reprise par toutes les rédactions, dont Le Monde.fr.
Mais Europe1 révèle ce vendredi matin qu'une partie des ouvriers présents ne travaillaient pas sur ce chantier. Certains ne seraient même pas des ouvriers en bâtiment, mais de simples figurants. Selon un cadre du chantier qui s'est confié à la radio :"Ils voulaient plus de monde autour de Nicolas Sarkozy". L'Elysée aurait été jusqu'à demander de doubler les effectifs le temps du passage du président.
Selon Europe1 ce serait ainsi plusieurs dizaines n'appartenant pas au chantier qui serait venu jouer la comédie en se glissant parmi les soixante vrais ouvriers. Certains aurait été rapatriés de chantiers voisins, d'autres seraient des fournisseurs, des chef de chantiers...
Les présents auraient par ailleurs été priés de faire semblant de travailler devant la presse alors qu'à cause des températures glaciales des derniers jours, il leur été normalement interdit de travailler. Selon Europe1, ils seraient d'ailleurs rentrés chez eux juste après le chantier.
Interrogé, l'Elysée n'a pas nié. "Nous avons simplement voulu donner la possibilité d'être présents, à tous ceux qui ont, par le passé, ou auraient à l'avenir à travailler sur ce chantier", a expliqué le service communication de la présidence à Europe 1.
Ah, ça fait du bien, on croyait qu'il dormait. Mais non, il nous en remet une nouvelle couche avec cette visite imbécile à 70% puisque lui ne voit que par ses 30% ridicules.
Vivement la prochaine couche de Bla-Bla-Bla- qu'on rigole.