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Front de gauche de Lizy et du Pays de l'Ourq 77
14 mai 2012

Parole de Front de gauche....

Hénin-Beaumont : les premières heures

de la mission Mélenchon

 | PAR STÉPHANE ALLIÈS
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Finalement, il y va. Et il n’est pas près de caler. Après une semaine de réflexion et de tergiversations avec ses alliés communistes, Jean-Luc Mélenchon repart au combat. Ce samedi, il est venu se déclarer candidat à la législative de la onzième circonscription du Pas-de-Calais. Le matin dans le train l’emmenant à Lens, alors que son attachée de presse, Sofia Chikirou, dresse le nombre de boîtes aux lettres (« 51 000 »), le héraut du Front de gauche étudie encore de près la carte d’une circonscription qui lui était jusqu’ici totalement inconnue. A bientôt 61 ans, c’est la première fois qu’il met les pieds à Hénin-Beaumont, haut lieu du socialisme ouvrier, aujourd’hui en pleine décrépitude, et en passe de devenir le laboratoire du « FN dédiabolisé » de Marine Le Pen.

Le matin, Mélenchon reconnaît « un peu d’appréhension, car il faut se remettre en campagne, remettre en route une mécanique, après un long effort durant la présidentielle ». Mais dans le train du retour, il ne cache pas son soulagement, après une journée de présentation réussie. « Oui, je le sens bien. Il me faut encore le temps de bien me mettre la carte électorale dans la tête, et on va faire une belle campagne… », assure-t-il, confiant. Mais il s’empresse d’ajouter, comme pour signifier son détachement :« Après, si les gens préfèrent un bras cassé à moi, ce sera leur problème… »

Jean-Luc Mélenchon à la gare de Lens, le 12 mai 2012.Jean-Luc Mélenchon à la gare de Lens, le 12 mai 2012.© S.A
Si Mélenchon a finalement choisi d’être candidat, lui qui disait il y a encore un mois qu’il ne voudrait pour rien au monde devenir député, estimant être une « institution à (lui) tout seul », c’est qu’il n’avait peut-être pas estimé avoir réussi comme il l'espérait à la présidentielle. « Il y avait des avantages à rester eurodéputé. Ça permet de prendre du recul, d’avoir plus de disponibilité, confie-t-il. Mais je ne m’appartiens plus, je le vois bien. » Et l’amateur de western de faire un clin d’œil à John Ford : « La suite de la présidentielle ne pouvait être qu’une charge héroïque. » Le voici donc à nouveau en première ligne, « prêt à prendre la tranchée » et à « donner l’assaut », selon les références médiévales du stratège Mélenchon.

L’ancien candidat à la présidentielle n’a définitivement plus rien à voir avec le sénateur socialiste, plutôt prudent au moment d’affronter les urnes. Depuis qu’il a quitté le PS, il enchaîne sa troisième élection nationale en autant d’années, depuis les européennes de 2009, alors qu’il n’avait auparavant été élu que sénateur ou conseiller général. « Au PS, on vit dans un espace clos, où les postes sont déjà répartis. En dehors, il y a tout à conquérir », dit-il. Et pour sa première campagne législative,« JLM » semble plutôt serein, quand son parachutage pourrait avoir des airs de traquenard. 

« Il y va, car c’est la difficulté, dit Alexis Corbière, l’un de ses lieutenants anti-FN. Le Pen, elle y est allée parce que c’était la facilité, entre souffrance sociale et PS pourri. Ce n’est pas gagné, mais le Front de gauche s’est toujours construit comme ça. La politique, c’est un combat. » «L’objectif, ce n’est pas de se faire élire facilement, mais la rénovation de la gauche, renchérit Sofia Chikirou. C’est pour ça qu’on regardait vers les Bouches-du-Rhône ou le Pas-de-Calais. Là, en plus, il y a l’attaque frontale avec le FN. » Responsable nationale du Parti de gauche (PG), Laurence Sauvage, locale de l'étape et candidate dans la circonscription voisine, estime que si « Le Pen surfe sur le racisme social, à coups de slogan et de tracts s’appuyant sur des faits divers, Jean-Luc vient faire de la politique, sans complexe, sans casserole et sans peur ».

Pour Mélenchon, l’opération Hénin-Beaumont a été réglée en moins d’une semaine. Après avoir été évoquée lundi dernier en conseil politique du Front de gauche, l’hypothèse a été validée par le comité de circonscription le lendemain. Aux manettes, pour que la mayonnaise prenne entre l’ancien trotskyste et un bastion communiste ultra-orthodoxe du PCF, Michel Laurent s’active. Frère de Pierre, le secrétaire national du PCF, et longtemps secrétaire aux élections et aux fédérations de Marie-George Buffet, il est l’homme fort (mais discret) de Colonel-Fabien. Mercredi, il conduit Hervé Poly, le secrétaire fédéral du Pas-de-Calais et jusqu’ici candidat du Front de gauche à Hénin-Beaumont, auprès de Jean-Luc Mélenchon. Les deux hommes se connaissent très peu. La réunion a lieu à Bruxelles, et dure trois heures. Vendredi, les militants communistes approuvent à une quasi-unanimité la candidature de Mélenchon. Les mêmes, il y a quasiment un an, avaient pourtant rejeté à plus de 70 % l’idée d’un même Mélenchon candidat à la présidentielle. Les réticences et méfiances ont été levées, et le tribun de l’autre gauche peut s’offrir un remake de
« Bienvenue chez les cht’als ».


ourq_p
                           Pour ceux, il y en a, qui n'auraient pas vraiment compris ce qu'était le Front de gaucheen lisant une partie de cet article de "Médiapart", leur horizon s'éclaircira.( l'article fait 4 pages)
                                        Non Mélenchon ne court pas aprés les caméras ou bien des postes privilégiés laissés vacant ou bien réservés. S'il va à Henin-Beaumont c'est à la demande d'une des composantes du Front de gauche, le Parti Communiste
                                Au Front de gauche, le fonctionnement est simple, voire simpliste: une idée est émise dans quelque composante que ce soit, elle est mise sur la table, discutée, alors un débat est engagé toujours terminé par un vote démocratique, et la ou les décisions prises sont exécutables dans l'immédiat.
                                        Cette décision à été votée,  proposée à Jean Luc  Mélenchon et celui-ci a donc refait sa valise et repart soutenu et il le sait,  par un conglomérat démocratique de 8 Partis ou Organisations à ce jour,  rassemblés sous une même banderole.
                                         Alors les phrases imbécile que l'on entend comme "Mélenchon à besoin de caméra" ou  "il en veut personnellement à Marine" toutes ces fariboles amènent à parler de conneries en évitant de se retrouver devant les vraies questions, celles qui parlent de Chômage, de SMIC, de perte de pouvoir d'achat, délocalisations, etc...
                            Ce que Copé devrait méditer, de notre compétence avec notre candidat Guillaume Quercy, à vouloir défendre les intérête propres aux habitants, donc électeurs de notre 6ème circonscription.A redonner l'espoir à ceux qui l'aurait perdu et l'envie de vouloir enfin reprendre les choses en main pour ce qui est de leur avenir.


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