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Front de gauche de Lizy et du Pays de l'Ourq 77
14 juin 2012

Hollande met en garde les Grecs contre une sortie

Hollande met en garde les Grecs

                  contre une sortie de la zone euro :

 

Hollande met en garde les Grecs contre une sortie de la zone euro

François Hollande a mis en garde les Grecs contre une sortie de la zone euro en cas de non respect de leurs engagements, dans une interview mercredi à la télévision grecque Mega Channel, à quatre jours des élections législatives dans le pays.

"J'ai conscience que les électeurs (grecs) doivent avoir la pleine souveraineté mais je dois les prévenir que (...) si l'impression est donnée que les Grecs veulent s'éloigner des engagements qui ont été pris et abandonner toute la perspective de redressement, alors il y aura des pays dans la zone euro qui préféreront en terminer avec la présence de la Grèce dans la zone euro", a déclaré M. Hollande.

Le texte de cette interview a été donnée aux agences de presse par l'Elysée.

"Moi, je respecte le peuple grec. Il décidera ce qu'il voudra à l'occasion de l'élection du mois de juin, le 17. Je suis moi-même président de la République d'un pays qui va voter le même jour", a-t-il dit.

"Je suis pour que la Grèce reste dans la zone euro mais les Grecs doivent savoir que cela suppose qu'il y ait une relation de confiance", a également affirmé le président.

Selon le chef de l'Etat, "respecter les engagements qui ont été pris, cela ne veut pas dire rester dans la même situation et j'ai même notamment plaidé auprès de mes collègues, chefs d'Etat et de gouvernement pour que les fonds européens, les fonds structurels qui ne sont d'ailleurs pas utilisés, puissent l'être pour que la Grèce retrouve de la croissance".

M. Hollande affirmé également qu'il veillera à ce que la Grèce obtienne de l'Europe "des fonds pour sa croissance, pour l'amélioration de sa situation". Pour autant, il estime que "l'abandon pur et simple du mémorandum (ndlr plan de rigueur) serait regardé par beaucoup de participants de la zone euro comme une rupture".

"J'ai fait en sorte que la croissance soit maintenant le thème sur lequel nous devons mettre les Européens autour de la table et prendre de nouveaux engagements", a-t-il affirmé, mais "la situation financière est devenue telle que nous devons aussi avoir des garanties pour les banques puissent être préservées et financées. Nous sommes déjà dans une autre étape. C'est ce que doivent comprendre les Grecs aussi", a-t-il ajouté.

A l'intérieur de la zone Euro, "nous devons être solidaires les uns des autres, faire des efforts par rapport à nos devoirs de responsabilité (...) Je veux préserver la zone euro" et les pays qui y sont "doivent pouvoir (y) rester, à condition de le vouloir et de le décider. C'est ce que vont faire les Grecs le 17" juin, lors de leurs législatives, a-t-il martelé.

"Ce que je demande" aux Grecs, "c'est d'avoir confiance dans ce que nous pouvons faire ensemble, d'avoir aussi le souci de la vérité, c'est-à-dire de faire le choix qui leur paraîtra le meilleur et s'ils veulent rester dans la zone euro, de savoir que l'Europe leur viendra en soutien parce que c'est nécessaire, et qu'en même temps des efforts sont à faire", a-t-il insisté.

La Grèce, qui retourne aux urnes le 17 juin pour renouveler son Parlement, continue d'être au centre de la crise de la dette dans la zone euro au prix de tensions sociales et politiques.

Lors des dernières législatives début mai, marquées par un vote anti-rigueur sanctionnant les partis traditionnels, aucun parti n'a obtenu la majorité, contraignant à organiser un nouveau scrutin sous l'égide d'un gouvernement intérimaire.

La droite conservatrice et la coalition de la gauche radicale anti-rigueur du Syriza, abordent ces élections au coude à coude. Syriza surfe sur la puissante vague anti-rigueur pour tenter de l'emporter, tout en évitant d'inquiéter davantage les cercles dirigeants européens.

 

 

ourq_p

                                     Monsieur la Président de tous les français, vous avez battu Sarkozy avec nos voix et c'est bien. Aujourd'hui vous avez son même langage et sa même propension à stigmatiser le Peuple Grec et ceux qui veulent les défendre les erreurs commises par vos propres amis Sociaux-Démocrates et lui  faire payer ces ignominies.

                               Ce quinquenat commence mal, s'il s'engage sur cette voie. Le Peuple grec est un Peuple pressé, pressurisé et étranglé par des hommes politiques indignes de leur mandat.

                               Les Européens fidèles à leur ligne politique d'étranglement des travailleurs et de la poudre aux yeux, comme on peut, hélas, le voir aujourd'hui en Espagne continuent leurs erreurs commises depuis 2009.

                               Pour l'Espagne cette Europe veut renflouer ses banques. Non les nationaliser, mais sauver des castes de banquiers qui ont joué avec l'argent que leur avaient confié leurs clients.Des sommes qu'elle est dans l'impossibilité de mettre sur la table( 100 Milliards). Et les sacro-saints marchés, eux, l'on bien compris et les différentes bourses ont derechef plongé à la dégringolade.

                               Alors, Monsieur le Président, les coups de menton ne suffiront pas devant ces attaques concertées, il va falloir, finies ces élections, monter au créneau et taper sur la table, car des petites phrase en aparté ne nous permettront pas de résister à cette tempête.

                               Si vous et votre futur gouvernement prenez résolument la défense de notre Peuple contre les requins qui ne cherchent que les profits faciles, nous serons là à vos cotés en rangs serrés, dans le cas contraire nous serrons toujours là, mais sans vous. 






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