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Front de gauche de Lizy et du Pays de l'Ourq 77
11 octobre 2012

Arrêtez la casse!

Technicolor: L'usine d'Angers liquidée,
«c'est immoral» pour la CGT

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Créé le 11/10/2012 à 10h24 -- Mis à jour le 11/10/2012 à 12h18
Photo prise le 17 février 2010 du logo du groupe Technicolor (ex-Thomson) au siège de la compagnie à Issy-les-Moulineaux

Photo prise le 17 février 2010 du logo du groupe Technicolor (ex-Thomson) au siège de la compagnie à Issy-les-Moulineaux LOIC VENANCE AFP/ARCHIVES

JUSTICE -

Le fabriquant de box Internet emploie 350 personnes...

La société Thomson Angers, filiale du groupe français Technicolor, qui emploie 350 personnes, a été placée en liquidation judiciaire jeudi par le tribunal decommerce de Nanterre sans poursuite d'activité, a indiqué l'avocat du comité d'entreprise, Jean-Pierre Bougnoux. Il n'y avait pas eu d'offre de reprise pour l'usine de fabrication de décodeurs numériques de Technicolor, à l'issue de la date limite fixée au 1er octobre par le tribunal de Nanterre.

Il s'agit de la dernière usine de production en Europe du groupe français de matériel de télécommunications et audiovisuel Technicolor. Les 350 salariés devraient recevoir leur lettre de licenciement dans les 15 jours.

«Technicolor a décidé de se débarrasser de son site. En choisissant la voie judiciaire, elle s'est désengagée de ses responsabilités et pense s'exonérer de ses obligations sociales et financières», a réagi Odile Coquereau, déléguée syndicale CGT après le prononcé de la liquidation. «C'est immoral car ThomsonAngers n'était pas du tout autonome de Technicolor. C'est comme une mère qui abandonne sa fille. Technicolor n'a pas laissé les moyens à l'usine de subsister et n'a pas envisagé sa reconversion», a-t-elle ajouté.

L’intersyndicale sous le choc

L'intersyndicale (CGT, CFDT, SUD, Unsa, CFE-CGC) du groupe «est sous le choc et estime que l'heure des comptes a sonné», a déclaré à son porte-parole Guillaume Trichard, ajoutant que «les salariés à Angers sont en pleurs», ayant «l'impression d'avoir été lâchés par tous, par le gouvernement, les élus, leur direction».

«Il va falloir que les responsables de ce gâchis industriel et en premier lieu Technicolor assument leurs responsabilités financièrement», a-t-il ajouté. «L'intersyndicale demande que le Premier ministre Jean-Marc Ayrault (...) convoque le directeur général (de Technicolor) Frédéric Rose, pour lui demander des comptes et pour lui demander d'assumer financièrement la responsabilité de la liquidation de l'usine d'Angers», donc de «prendre en charge l'intégralité duplan social qui va découler de la liquidation, c'est-à-dire le licenciement des 350 salariés», a poursuivi le porte-parole. Selon l'avocat du comité d'entreprise, Me Bougnoux, une action judiciaire pourrait être engagée prochainement à l'encontre de Technicolor pour que l'entreprise «finance un plan social».

Au moins deux projets de reprise d'activité industrielle avaient été étudiés depuis le placement en redressement judiciaire de l'usine d'Angers le 1er juin, dont celui du groupe électronique angevin Eolane qui visait à créer à terme une unité de production de composants photovoltaïques de nouvelle génération, avec la reprise de 80 salariés.

La collectivité prête à racheter le site industriel

Jean-Claude Antonini, président PS de l'agglomération d'Angers, a réaffirmé jeudi que la collectivité locale était prête à racheter le site industriel et l'outil de production de Technicolor pour «continuer à faire vivre l'activité». «Nous avons un conseil à l'agglomération et je vais faire cette proposition», a-t-il dit.

«Technicolor a voulu se libérer d'un site qui l'encombrait. C'est plutôt une opération boursière et financière, mais pas du tout industrielle», a-t-il ajouté, précisant qu'il souhaitait «accompagner juridiquement les salariés». Vendredi la ministre déléguée aux PME, Fleur Pellerin, avait assuré aux salariés du site que France Télécom s'était engagé pour un plan de charge intermédiaire d'un an, afin de favoriser la concrétisation d'un projet de reprise.

 B. de V. avec AFP
ourq_p Il me semble, quand même, que le projet de Loi contre les licenciements boursier a un caractère autrement plus urgent que celui du mariage des homosexuelles-els.
                          Pour cette entreprise la, on nous dit que "C'est plutôt une opération boursière et financière".
                              Nous on répond à ça: Stop!
                    Arrêtez la casse!
                    Prenez les mesures d'urgence!
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