Garantir le financement des petites et moyennes entreprises (PME) et desentreprises innovantes fragilisées en cette période de crise. Tel est l'objectif de la Banque publique d'investissement (BPI), dont la création a été actée, mercredi 17 octobre, par le gouvernement, en conseil des ministres. Considérée comme un chantier phare du quinquennat, la BPI devrait ouvrir ses portes en janvier 2013, après le vote du projet de loi par le Parlement, d'ici à la fin de l'année.
Appelée à devenir le nouveau bras armé de la politique économique du gouvernement, cette banque sera présidée par un proche de François Hollande, en la personne de Jean-Pierre Jouyet, numéro un de la Caisse des dépôts (CDC), qui n'aura pas de fonctions exécutives. La direction générale de cette banque devrait être assurée par Nicolas Dufourcq, actuel numéro deux de Capgemini.
On pouvait craindre que celà continue, pire, avec ces nomination ces décisions tiennent du théâtre en rond. Leur première déclaration est "on n'est pas là pour les canards boiteux". On voit tout de suite que l'inefficacité est au pouvoir.
Jean-Pierre Jouyet ne connaît rien à l'industrie. Jusqu'en juillet dernier, il dirigeait l'Autorité des marchés financiers. Chacun a pu apprécier ses efforts pour réguler la finance et défendre la production contre la spéculation. Il ne doit sa nomination à la tête de la Caisse des Dépôts en juillet, et désormais de la BPI, qu'à sa très grande proximité avec Hollande. Jouyet est particulièrement malfaisant. On doit s’en méfier par principe.
C'est un « joue contre son camp » professionnel. On se souvient en 2007 qu'il avait trahi le PS en acceptant un ministère sous Sarkozy. (blog de JLM)