Petite mise au point

 Marrant cet article... L'employeur d'abord. "Disney" un roi au Pays du capitalisme-roi. Pas étonnant de la part de ces gens, de trouver leurs avantages chez des Hongrois où le chômage est égal au notre et où ceux qui peuvent postuler, les jeunes sous-payés peuvent trouver l'idéal en ne coutant pas trop cher à Mickey.

                               Et de ça évidemment on n'en parle pas, on brode des à coté...

Recrutement d'EuroDisney :

pourquoi la Hongrie ?

Depuis plusieurs années, le géant américain du loisir parcourt l’Europe de l’Ouest pour recruter des saisonniers. Des pays voisins largement représentés dans la clientèle de Disneyland Paris. Alors pourquoi ce détour par la Hongrie? D’emblée, le directeur emploid’EuroDisney écarte l’idée d’une main-d’œuvre à bas prix : « Ils sont évidemment embauchés sous le régime français et, en ce qui concerne les saisonniers, ils gagneront un peu plus que le smic.

» Tour d’horizon des raisons officielles de la venue de Mickey au pays de Bianca.

Recruter des employés trilingues. Au contraire des Français, qui parlent peu et mal une seconde langue, les Hongrois sont souvent trilingues, voire mieux encore. « Ils parlent différentes langues par obligation, car personne ne comprend la leur, explique Jean-Noël Thiollier. Ils peuvent aussi dialoguer avec les Russes ou les gens des pays baltes. » Autre qualité des Hongrois : leur sens du tourisme. « Lors de la période soviétique, la Hongrie était la seule destination touristique du secteur, grâce au lac Balaton », rappelle le recruteur.

Une hausse des visiteurs des pays de l’Est. Les Français représentent plus de la moitié des visiteurs de Disneyland Paris, le Royaume-Uni environ 13%, l’Espagne 8%, le Benelux presque 15% et enfin l’Italie 3%. Toutes les autres nationalités sont englobées dans « l’international », qui se chiffre à environ 10%. « En réalité, il s’agit principalement des pays de l’Est, et c’est un chiffre qui augmente », explique-t-on chez EuroDisney, sans plus de précisions.

Faire la pub de Disneyland Paris. « Venir ici, c’est avant tout une vaste opération de communication », assume Jean-Noël Thiollier, qui a d’ailleurs reçu vingt-cinq supports médias hongrois lors des deux jours de séjour. Et d’ajouter : « Ceux que je ne recrute pas doivent venir nous voir en tant que visiteurs! » Par ailleurs, l’entreprise espère bien profiter du taux de chômage local, qui avoisine les 11%, et faire figure de sauveur. « On vient recruter presque cent personnes, ce n’est pas négligeable en période de crise », estime-t-il.

Les Hongrois surpris de l’intérêt qu’ils suscitent. Ils s’étonnent qu’une aussi grande entreprise s’intéresse à leur pays. « C’est un événement atypique », reconnaît Dorottya, journaliste pour une radio locale, qui estime que la Hongrie est sans doute « le pays de l’Est le plus attractif pour les entreprises européennes, notamment grâce à la bonne maîtrise des langues ». « Et aussi parce que les Hongrois sont de gros bosseurs, et Disney sait qu’ils cherchent du travail », ajoute Anett, sa consœur.
http://www.leparisien.fr/seine-et-marne-77/recutrement-d-eurodisney-pourquoi-la-hongrie-19-03-2013-2653219.php

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