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Front de gauche de Lizy et du Pays de l'Ourq 77
15 août 2013

Meaux en un mot

 

pic

pic Et c'est un nouveau coup de gueule de notre camarade Jean Charles contre ce que veut faire de Meaux son maire provisoire J.F Copé, l'homme aux multiples casquettes.

 

                      Et il a raison le bougre! Les commerçants de centre ville? Pour la téléphonie mobile, les restaurants, les fringues chères et moches, enfin rien pour plaire au chaland de classe très très moyenne. Peut être qu'un jour il fera supprimer le marché pour éviter d'y attirer la populaces...

 

Le bonheur par la (sur)consommation
est un leurre

 

 

ma&gasin vide

 

On voit que nous ne sommes qu’à quelques mois de l’élection municipale. À Meaux, le système Copé l’équipe municipale en place redouble d’astuces pour faire croire que Jeff Copé pense à la plèbe meldoise plutôt qu’à un été à la piscine… 

Le bonheur par la (sur)consommation, un leurre.

« Achetez à Meaux, quartier Colbert »  pour plus de proximité, achetez dans votre quartier! C’est le dernier slogan des baratineurs communicants municipaux inféodés à leur maître ès pains au chocolat de Meaux. En affichant partout dans la ville l’équipe du Meldois d’honneur, Jean-François Copé, maire de Meaux, président de la communauté d’agglomération du « Pays de Meaux » et député de Seine-et-Marne, des bannières de couleurs, « personnalisées » pour chaque quartier, espère redonner la joie de vivre aux habitants par la consommation.

acheter a meaux

C’est un leurre, je suis désolé de l’apprendre aux supporters de Jean-François Copé, ami de l’escroc Ziad Takkiedine, et de Patrick Buisson, ancien collaborateur du journal d’extrême droite « Minute », qu’ils se trompent. En effet, comment acheter, même à Meaux, quand on n’a pas un rond ? Et pour y acheter quoi ? Des vêtements fabriqués au Bangladesh dans des conditions de travail déplorables ou des tomates importer du Maroc produites sous serres et arrosées de pesticides par des ouvriers agricoles sous payés ? « Pas très girly », comme dit la jeune génération.

Une empreinte écologique mortifère

On nous sortira, une fois de plus, que « ça créera de l’emploi ». Certes, mais pour un nombre restreint. En effet, ce n’est pas en ajoutant l’offre commerciale qu’on augmente le contenu du porte-monnaie de chacun-e. Nous risquons donc d’avoir pléthore de magasins vides de clientèle et plein de marchandises ne trouvant pas acheteur. De plus, favoriser l’étalement urbain, par la construction de nombreuses zones de chalandise occupent les terres arables encourageant ainsi, faute de culture locale, l’exportation mortifère en empreinte carbone de produits du bout du monde.

La précarité comme promesse d’avenir

Par ailleurs, les emplois créés ne seront que des emplois précaires. La grande distribution est, avec la restauration championne du monde de l’exploitation humaine, l’auteur de ces lignes connait bien la situation car il à travaillé pour ces deux secteurs d’activité. Des emplois, la majorité étant des Contrats à Durée Déterminée (CDD), sous payés, à 20 heures par semaine pour un salaire misérable compris entre 650€ et 850€ engendrant de nombreuses heures supplémentaires dont plus de la moitié sont, en général, non payées. À cela s’ajoute, pour entretenir la peur du licenciement, le patron, qui vous serine régulièrement, à la moindre doléance du salarié, une phrase du genre :  « si t’es pas content-e, tu peux partir y’en a plein qui attendent [un emploi] » .  Telle est la promesse d’avenir pour la société prônée par les libéraux de tous bords. Un avenir où la peur est le lot quotidien de nombreux salariés pour povoir survivre, dont la majorité est des femmes.

Totale précarité

D’autres solutions existent

Les ateliers municipaux en FabLab existent en France, à Genevilliers par exemple. Les FabLabs, ou Laboratoires de Fabrication (certains disent Laboratoires Fabuleux…), sont des lieux regroupant toutes sortes d’outils où il est possible de passer de l’idée à l’objet.

Ces ateliers sont ouverts à tous, petits et grands, néophytes et experts, pour expérimenter, apprendre, fabriquer ensemble et partager les savoir- faire.

Le concept de FabLab est né à la fin des années 90 au MIT (Massachusetts Institute of Technology), sous la forme d’un cours intitulé « How to make (almost) everything », sous l’impulsion du professeur Neil Gershenfeld.
Pour ce cours, ce dernier s’était doté d’un ensemble de machines industrielles dernier-cri afin que les étudiants viennent créer leurs propres objets, de l’élaboration jusqu’à la réalisation physique. Suite à l’engouement des étudiants (et d’autres !) pour ce cours, Gershenfeld ouvrit son premier FabLab au sein-même du MIT, avec pour idée de « créer plutôt que consommer » .

Il a souhaité par la suite exporter ce projet en dehors des murs de l’université et en dehors des frontières américaines.
Les FabLabs sont maintenant présents dans le monde entier (en voici une liste), et reliés en un réseau répondant à une même charte.

Comme nous le voyons ici, les FabLab ou recycleries sont une autre façon de vivre. On ne rachète pas une machine à laver dès lors que celle ci est en panne, on la fait réparer afin qu’elle fonctionne des années durant, c’est aussi une façon de lutter contre l’obsolescence programmée.

Par ce genre de moyens, l’argent non investi dans une nouvelle machine à laver libère et augmente notre pouvoir d’achat. Ainsi, nous ne sommes plus tenu-e-s en laisse par les créanciers et autres escrocs sociétés de prêts à taux usuriers, favorisant une meilleure santé générée par la disparition du stress engendrée par la peur de l’huissier venant frapper à la porte pour quelque défection de paiement que ce soit. Nous pouvons ainsi profiter pleinement de la joie  des plaisirs que la vie nous offre

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