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Front de gauche de Lizy et du Pays de l'Ourq 77
30 août 2013

Après 4 ans...

Continental :
678 ex-salariés vont être indemnisés

 

 

    • Par 
    • Mis à jour le 30/08/2013 à 10:10
    •  
    • Publié le 30/08/2013 à 09:49
Le site sur lequel 1120 salariés travaillaient a été menacé de fermeture en mars 2009.

 

Cris de victoire ce vendredi matin : les anciens salariés de l'usine de Clairoix ont obtenu gain de cause, trois ans et demi après la fermeture de leur usine. Ils réclamaient 80 millions d'euros.

«Cette victoire, c'est votre victoire à vous, vous avez enfin été récompensés, la société a été condamnée à tous les niveaux», a indiqué leur avocate aux 678 anciens salariés de l'usine Continental de Clairoix qui a fermé en 2010, qui ont accueilli la décision par des applaudissements et des cris de victoire. Les «Conti» vont obtenir réparation pour avoir été licenciés sans motif économique, a décidé ce vendredi le conseil des prud'hommes de Compiègne. Ils réclamaient 80 millions d'euros de dommages et intérêts. En ce moment-même, les indemnités des 678 anciens salariés sont en train d'être calculées. «Continental a été condamné pour défaut de motif économique et pour non-respect de leurs obligations de reclassement», a précisé Maître Alexandra Soumeire aux quelque 200 anciens salariés réunis devant le conseil des prud'hommes ce matin.

Le conseil des prud'hommes a également estimé que Continental n'avait pas respecté un accord de 2007 sur le temps de travail qui prévoyait un retour aux 40 heures hebdomadaires, contre des assurances sur le maintien de l'emploi dans le site jusqu'en 2012. Le conseil a en outre reconnu la société mère allemande comme co-employeur et donc comme responsable des licenciements.

Le site sur lequel 1120 salariés travaillaient a été menacé de fermeture en mars 2009. Dès le mois d'avril, Nicolas Sarkozy, alors président de la République, s'engage à «sauver le site» dans un contexte de grogne sociale profonde durant laquelle la sous-préfecture de Compiègne avait notamment été saccagée par des salariés en colère. Le groupe MAG, basé à Dubaï, s'est porté candidat à la reprise, mais aucun accord n'est finalement trouvé. Début 2010, le site fermait. Le groupe a toujours affirmé, lui, que la fermeture de l'usine de Clairoix étaient inéluctable, invoquant la crise qui a frappé dès 2008 la filière automobile et une surcapacité de production de millions de pneus. Les anciens salariés et leurs avocats estimaient pour leur part que le fabricant de pneus s'était servi de la crise comme d'un «effet d'aubaine» pour licencier.

 

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                    Bien sur,on est heureux pour les gars qui se sont battus depuis la fin 2008 et qui n'ont pas lâché. Chapeau à tous et je pense en ces moments à notre copain Xavier Mathieu qui a tant pris de coups depuis ces années et qui est encore et toujours fidèle au poste de délégué CGT mais surtout le délégué et responsable devant ses copains de Clairoix.

                      Ce que le "Figaro" ne dit pas, c'est que le jugement rendu, donnant tord au patronnât pour des licenciements n'ayant aucun raison économique, ne fait que compenser un évènement qui n'aurait jamais du arriver si l'on s'en tient au code du travail, avec une obole attribuée à ces licenciés.

                      Or, c'est du boulot qu'ils avaient et qu'ils voulaient garder. Vivre et travailler dans l'Oise était-ce trop demander?.

                      Or les tricheurs, eux, n'auront qu'à leur jeter quelques billets pour compensation.

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