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Front de gauche de Lizy et du Pays de l'Ourq 77
15 janvier 2014

Le guignolo

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               Il y a quarante ans (1970) à leur tête, Jean Lecanuet, JJ Servan-Schreiber et autres gadgets, c'étaient "Les réformateurs". Ils ont fait long feu et se sont vite éteints.

               Aujourd'hui "le guignolo" va donc pouvoir faire ses comptes. Ce sera vite fait avec un programme pareil.

               Les tricheurs n'ont pas leur place en politique, qu'on les foute dehors!

           __________________________________
http://tempsreel.nouvelobs.com/politique/20140114.OBS2339/thierry-lepaon-
cgt-hollande-met-la-france-au-service-du-patronat.html

 

 

Thierry Lepaon (CGT) :
"Hollande met la France au service
               du patronat"

 

 

Publié le 14-01-2014 à 21h30

Secrétaire général de la CGT,

Thierry Lepaon dénonce les concessions faites au patronat

sans véritables contreparties pour les salariés.

Thierry Lepaon, secrétaire général de la CGT ( WITT/SIPA)

Thierry Lepaon, secrétaire général de la CGT ( WITT/SIPA)
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Après la conférence de presse de François Hollandele secrétaire général de la CGT, Thierry Lepaon, dénonce les concessions faites au patronat sans véritables contreparties pour les salariés.

Y-a-t-il une inflexion de la politique de François Hollande ?

- C'est indéniable. Il a confirmé ce soir le cap qu'il avait annoncé lors de ses vœux, c'est-à-dire une mise à disposition de la France au service du patronat.

A ce point ?

- Prenez sa formule liminaire sur la sous-estimation de l'état de la France : voila qui est difficilement audible. François Hollande est là depuis 18 mois. Dès le départ, tout le monde lui a demandé si la situation du pays était conforme à ce qu'il avait anticipé et la réponse était oui. Il se sert de cette formule pour ne pas avoir de comptes à rendre sur les 18 mois passés et l'échec de sa politique.

Aucune des annonces faites ce soir ne trouve grâce à vos yeux ?

- Il nous annonce une mobilisation de tous : on se dit qu'il va nous parler. En fait, il s'agit de la mobilisation de tous au service de l'entreprise et uniquement du pacte de responsabilité. Deux mots reviennent en force : ce qu'il appelle la réduction des charges – en oubliant que ce sont des cotisations sociales – et les contraintes. Pour lui, les contraintes se limitent aux questions d'organisation, de rémunération et de vie au travail, ce qu'on appelle le code du Travail. Ce code avait encore quelques pages. Si on laisse faire François Hollande, il y en aura encore beaucoup moins dans les années qui viennent.

Que pensez-vous de la fin des cotisations familiales ? Approuvez-vous la compensation par des économies de dépenses publiques ?

- C'est une bêtise. Non seulement cela va freiner la relance économique mais ça ne créera aucunemploi. Et, en plus, cela va diminuer notre capacité à vivre ensemble par cet outil qu'on appelle le service public. Non seulement François Hollande impose à la nation une baisse des dépense mais il impose aussi une manière de revisiter les engagements de l'Etat à l'égard des régions. Il annonce ainsi une modulation de la dotation globale de fonctionnement en fonction des politiques régionales. Elles vont être traitées différemment. C'est du jamais vu.

Vous dites qu'il n'y aura aucune embauche, vraiment ?

- Mais il n'y a rien qui l'impose. Le pire, ce sont les outils que François Hollande choisit. Il promet de réduire le nombre de normes. Comment ? Avec un conseil de simplification composé... d'un parlementaire et d'un patron. Quand je dis que c'est Gattaz qui gère le pays ! [Pierre Gattaz est le président du Medef, NDLR]

Le chantier contreparties n'est pas accompagné d'une ouverture de négociations mais d'un "observatoire des contreparties" avec, dit-il, le Parlement qui y sera associé. C'est bien une manière de nous dire que l'observatoire va observer mais qu'il n'y aura pas de négociations.

Enfin, François Hollande nous dit qu'il faut rebondir pour repartir, avec les assises sur la fiscalité des entreprises qui seront conclues par la conférence sociale du printemps. Et il nous crée un conseil stratégique de la dépense, piloté avec le patronat.

Comment expliquez-vous qu'il n'y ait pas d'embauches ?

- Tout simplement parce qu'il n'y en a jamais eu. D'ailleurs le président n'en parle pas. Il ne dit pas qu'il va conditionner les aides aux emplois promis. François Hollande part du principe que le travail est un coût et que l'urgence est de baisser le coût du travail.

Comment voyez-vous la suite ?

- Il y un gros besoin de clarification. Et on se demande vraiment à quoi va servir le Premier ministre : le président va piloter tous les outils annoncés.

Propos de Thierry Lepaon, secrétaire général de la CGT, recueillis mardi 14 janvier par Louis Morice - Le Nouvel Observateur

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