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Politique - le 21 Février 2012
La Rochelle (Charente-Maritime), envoyée spéciale. L'ex-candidate à la primaire socialiste s'est montrée embarassée ce mardi matin sur l'attitude des députés PS lors du vote du mécanisme européen de stabilité de ce soir
Ségolène Royal avait décidé d'organiser sa riposte à la venue de Nicolas Sarkozy dans la région qu'elle dirige. L'ex-candidate socialiste à la présidentielle de 2007 organisait, hier, une conférence de presse au moment où le candidat de droite effectuait sa visite à l'usine Alstom d'Aytré. Dans le train pour La Rochelle, au milieu des journalistes, Ségolène Royal a tenu à « rappeler les promesses non tenues du candidat Sarkozy » dans la région, en citant en matière d'emploi, les exemples de New-Fabris ou des Fonderies du Poitou. Critiquant « la mise en scène » qui entoure le déplacement du président de la République « dans un endroit où ça va bien », elle a également invité Nicolas Sarkozy à se rendre plutôt à Florange, où les sidérurgistes occupent le bâtiment de la direction depuis lundi.
"Je crois qu'ils vont s'abstenir"
Mais la dirigeante socialiste s'est montrée beaucoup moins prolixe lorsque notre journal l'a interrogée sur le positionnement de ses camarades à l'Assemblée nationale, qui devaient examiner le même jour la modification du traité sur l'Union européenne et la création du mécanisme européen de stabilité (MES). «Je crois qu'ils vont s'abstenir» a-t-elle bredouillé, ostensiblement gênée par la question. Invitée à justifier ce choix, Ségolène Royal a botté en touche, nous renvoyant vers ses collègues parlementaires, «plus à même de s'expliquer sur ce sujet».
Cette réaction embarrassée est révélatrice des contradictions du PS aujourd'hui, qui se prétend premier opposant du président sortant, dans ses discours, tout en permettant l'adoption d'un texte qui ouvre la voie à la ratification du traité Sarkozy-Merkel.
Qui se ressemble, s'assemble Merkel, Sarkosy, maintenant Hollande. Demain de toutes les façons avec ces trois super héros, l'avenir s'obscucit, avec cette soumission aux marchés et à la finance.
Les marchands de bla-bla sont à la fête!
Mélenchon avait raison le capitaine du pédalo est bien à la manoeuvre.