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Front de gauche de Lizy et du Pays de l'Ourq 77
12 avril 2012

Marseille... Lizy sur Ourq, la route est longue.

 

POLITIQUE -  le 10 Avril 2012

Front de gauche

À l’affiche à l’Estaque : le Front du peuple

 

 

Meeting du Prado à Marseille, J-3. Le lancement 
du comité 
de soutien à 
Jean-Marc Coppola, pour les élections législatives, a permis de mesurer la dynamique du Front de gauche dans les quartiers populaires du nord de Marseille filmés par Robert Guédiguian.

L’idée ne nous a pas quitté l’esprit : il devait bien y avoir une caméra quelque part. Ce ne pouvait être autrement. La scène ressemblait trop à celle d’un film de Robert Guédiguian. Nous étions, de plus, en pleine « république cinématographique guédiguienne » : à l’Estaque. Sur la terrasse située face à la bâtisse qui accueille l’association de l’Harmonie. « Fondée en 1820 », est-il inscrit au fronton. Des tables ont été dressées pour l’apéritif à venir. On y a scotché quelques affiches de Jean-Luc Mélenchon et de Jean-Marc Coppola, candidat du Front de gauche aux élections législatives. En ce samedi de week-end pascal, au cœur de ce quartier populaire du 16e arrondissement de Marseille, est lancé son comité de soutien et d’engagement. L’identité de celui qui le préside constitue un indicateur du mouvement en cours. Il s’agit de Roger Ruzé, membre du Parti communiste jusque dans les années quatre-vingt et premier adjoint à la maire socialiste du secteur.

Du soleil. Un peu de vent. Beaucoup d’humanité. Un décor de film, on vous dit. Voilà justement Malek Hamzaoui, le directeur de production attitré de Guédiguian. On tourne alors ? Non. Ah, bon. Il est accompagné de Christian Roux, président de l’Harmonie. Nous les avions rencontrés fin janvier pour un reportage publié dans l’Humanité dimanche. Christian s’en souvient et se marre : « Oui, j’étais pessimiste un peu. C’est vrai que les choses ont changé depuis. Le Front de gauche, ça accroche. Mais comme j’ai une grosse expérience de dégringolade, je dis que le soir du premier tour j’aimerais être aussi optimiste qu’aujourd’hui. » Malek, lui, avait senti le frémissement après le passage du candidat surFrance 2, « mais je n’avais certainement pas prévu l’ampleur de ce que c’est devenu. Sur le marché, je n’ai jamais vu autant de gens prendre nos tracts et discuter. Mais je vois aussi pas mal de tracts déchirés. Ça aussi, c’est une bonne nouvelle… » Qui ne polarise pas n’existe pas… Dieu vomit les tièdes (film de 1989), disait Guédiguian.

Justement, là, accoudé à la balustrade, c’est Gérard Meylan, ami et acteur-fétiche, le Marius de Jeannette. « Je vis cette campagne comme celle de 1981 : c’est une campagne de l’espoir. C’est un mouvement de foule auquel nous assistons. Nous avons lancé le mouvement mais nous ne maîtrisons plus. La réalité s’inscrit dans la droite ligne de ce que nous faisons avec Guédiguian : l’humanité n’a pas inventé plus belle chose que le socialisme. » Ça sonne comme une réplique de cinéma. Mais toujours pas de caméra visible. Bon, d’accord, nous ne sommes pas dans un film. Mais d’où viennent tous ces « anonymes » ? Seraient-ils donc réels ?

Comme cette dame d’une quarantaine d’années, cette « anonyme » qui tient à le rester, venue dire son engagement à Jean-Marc Coppola, peu après que celui-ci eut prononcé un discours appelant à la constitution « d’un Front du peuple ». « Je suis une sympathisante socialiste, s’est-elle présentée. Mais je vais voter pour le Front de gauche. Je visitais, hier, le site Internet de Jean-Luc Mélenchon et j’ai vu sur l’agenda cette initiative. Je suis venue de l’autre bout de la ville. Je sens que de plus en plus de gens veulent voter en accord avec leurs convictions. Moi, je les pousse. Samedi prochain, je vais les emmener au meeting du Prado. »

Miloud et Salim, eux, sont du quartier. « C’est la première fois que je m’engage en politique. À quarante-deux ans. J’en ai marre de la stigmatisation des musulmans par Sarkozy, qui est plus dangereux que Le Pen parce que lui est au pouvoir. Pour moi, le meilleur rempart, c’est le Front de gauche », explique le premier. « Moi, j’aime renverser la table. Un discours de vérité, comme celui de Mélenchon, c’est sacré. La réponse, c’est la République, point », assume le second.

À l’heure de l’apéritif, c’est Marcel Bernardini, sourcil blanc qui surligne un regard bleu acier, soixante-dix-sept ans, adhérent au Parti communiste depuis l’âge de vingt ans, qui s’est mis au service. « J’en ai connu des campagnes, tu t’en doutes, mais celle-là est exceptionnelle, au point de me faire oublier mes problèmes de santé. » Le mouvement, non, n’est pas encore thaumaturge mais entre l’ancien coco qui s’y retrouve, le vieux militant requinqué, la sympathisante socialiste convaincue et l’enfant du quartier engagé pour la première fois, le casting est prêt pour une production inattendue. Quelque chose entre Rouge Midi, et À l’attaque ! Action.

 

ourq_p

 

 

 

 

                               Certes, l'engouement est bien réel. mais à Lizy qu'en est il?

                          Nous, on verra ça samedi prochain car on met au point une opération boitage avec discution, si possible, avec tous ceux qui voudront nous rencontrer. Les démarches militantes qui ont déjà été effectués dans notre canton se sont avérés très constructives, on discute, on échange et la richesse de ces échanges nous a même surpris parfois.

                         Alors à samedi, à Lizy... On dirait le titre d'une chanson!


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