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Front de gauche de Lizy et du Pays de l'Ourq 77
14 avril 2012

histoire de rire

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Jean-François Kahn : « Si Bayrou fait le moindre deal avec Sarkozy, il est mort »

 | PAR VALENTINE OBERTI

S'il n'est pas qualifié pour le second tour, François Bayrou pourrait-il rallier Nicolas Sarkozy ? À droite, on fait tout pour le laisser croire. Il y a l'appel du pied de Nicolas Sarkozy dans un entretien à 20 minutes vendredi. Et celui d'Alain Juppé dans Le Figaro Magazine ce samedi. François Bayrou pourrait faire un bon Premier ministre du président-candidat.

Certains osent même laisser penser qu'en échange de ce poste, le ralliement pourrait avoir lieu avant le premier tour. Joint par Mediapart, François Bayrou, excédé, ne souhaite pas que sa réponse apparaisse comme un démenti tant il considère que ce sont« des âneries ». « Comment pouvez-vous croire un seul instant que cela soit vrai ? »

Sa directrice de campagne, Marielle de Sarnez, le récuse avec tout autant de vigueur et d'exaspération face à « cette manoeuvre d'intox ». « Ce n'est même pas le sujet. Vous voyez bien à quel point c'est choquant de balancer des informations comme ça ! Je ne réponds même pas à ça, je refuse d'être saisie de cette question », explique-t-elle à Mediapart.

Si François Bayrou n'a pas exclu explicitement un rapprochement avec Nicolas Sarkozy au second tour lors de l'émission Des paroles et des actes, jeudi sur France 2 (voir la vidéo sous l'onglet Prolonger), il a été bien plus clair vendredi à Tours. « Je suis venu à Tours région Centre pour vous dire une chose très simple : nous ne sommes nullement décidés et je ne suis nullement décidé à préparer une manœuvre dans le cas du deuxième tour Sarkozy-Hollande. »

Jean-François Kahn, soutien de François Bayrou depuis 2007 sans être encarté au MoDem, estime qu'un rapprochement avec le président-candidat n'est pas dans l'intérêt du centriste. 

Candidat victorieux aux européennes de 2009 sous les couleurs du Mouvement démocrate (il a ensuite cédé son siège à Nathalie Griesbeck), il connaît bien ce parti et son fondateur. Toujours convaincu que François Bayrou est le meilleur pour redresser la France, le journaliste et essayiste pense cependant que le « déclic »ne viendra plus. Il explique pourquoi dans cet entretien.

Y a-t-il eu des mauvais choix hier de François Bayrou qu’il paie aujourd’hui ?

Non, je pense qu’il n’y a pas eu de mauvais choix, ses choix sont courageux, on devrait lui rendre hommage. C’est incroyable ce courage qu’il a eu de tenir pour l’indépendance, de résister à tout, aux postes de ministre. Non, vraiment, ses choix sont plus qu’honorables.

Comment expliquez-vous que François Bayrou dispose d’un tel capital sympathie qui ne semble pas se transformer en intentions de vote ?

À ce point, c'est effectivement un décalage comme on en a rarement vu. C'est d'abord dû au système institutionnel qui a été conçu pour réduire l'ensemble de la vie politique française, pour faire violence − terrorisme même − à la pluralité de l'expression française. Dans notre Histoire il y a eu des Girondins, des Orléanistes, le Marais, des légitimistes.

Cette pression institutionnelle est relayée par les deux partis qui en profitent et par les médias qui aggravent encore ça parce que ça les arrange. En 2007, il aurait fait un bien meilleur score s'il n'y avait pas eu ça. Et puis il y avait de l'engouement. Aujourd'hui, il n'y a pas d'engouement. Il n'y a que du rejet : le rejet de Nicolas Sarkozy et de l’autre côté, le “Il faut à tout prix empêcher Hollande”. Évidemment, cela casse complètement les personnes qui se situent entre les deux.

Maintenant il y a une autre raison, qu’il ne faut absolument pas occulter, qui est une erreur stratégique. Il n’y a pas seulement un décalage entre la sympathie et les intentions de vote. Mais vous avez surtout un électorat majoritaire qui a dans la tête les quatre possibilités : cet électorat prend un petit bout de Marine Le Pen sur la sécurité et l’immigration, un peu de Bayrou sur la rigueur, le déficit, la dette et le dépassement des clivages, un petit bout de Mélenchon sur la nécessité de changer de système et un bout des écologistes.

Or Bayrou n’a pas compris cela. C’est-à-dire qu’il fallait qu’il dise ce qu’il dit sur le problème des déficits et de la dette, sur la nécessité de ne pas rester dans un camp et de regrouper les gens. 

Mais l’autre chose qu’il fallait dire en même temps − car c’est un appel à la rigueur que les gens comprennent comme une austérité − est qu'il faut changer de système économique et social où l'humain a une place centrale.

François Bayrou le dit...

Oui, il le dit, en passant, parce qu’il le pense, mais il ne le dit pas avec la dynamique, il ne le porte pas avec l’énergie, en pensant que l’un équilibre l’autre. Voir la réponse complète dans la vidéo ci-dessous :

Est-ce une question de langage ?

Non, c’est plus qu’un mot. Se définir comme « centriste », ça renvoie à quelque chose de mou, de flasque, on est au milieu. En plus, il se trouve que Hollande ne propose presque rien. La droite propose moins que rien. Et vous vous définissez au milieu du presque rien et du moins que rien ? Ce n’est quand même pas très enthousiasmant. Je n’ai pas cessé de le lui dire, malheureusement je n’ai pas été entendu.



ourq_p

                              Bayrou, preuve vivante de l'inutilité politique. Il se dit du centre, or le centre est au milieu, mais lui, déjà, penche à droite. Alors son centre, force centrifuge ou centripète nous on opterait plutôt pour "sans tripette".

                         De ce triste machin qui revient tous les 5 ans, mieux vaut en rire.


                        Mieux vaut...

jappuie[1]index



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