Mode d'emploi

Hausse de la CSG :

les Français majoritairement opposés

Le Monde.fr avec AFP | 11.07.2012 à 19h05 • Mis à jour le 11.07.2012 à 19h05

Alors qu'une augmentation de la contribution sociale généralisée (CSG) semble être une des pistes envisagées par l'exécutif pour financer la protection sociale et améliorer la compétitivité des entreprises, les Français sont majoritairement (60 %) hostiles à cette éventuelle mesure, selon un sondage Tilder-LCI-OpinionWay, publié mercredi 11 juillet.

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Six Français sur dix sont opposés à cette hausse de la CSG pour baisser les cotisations sociales payées par les entreprises (32 % plutôt opposés, 28 % tout à fait opposés).

A l'inverse, 37 % des personnes interrogées se disent tout à fait (6 %) ou plutôt favorables (31 %) à une baisse des cotisations sociales payées par les entreprises avec en contrepartie une augmentation de la CSG. 3 % ne se prononcent pas dans ce  sondage réalisé les 10 et 11 juillet auprès d'un échantillon de 1 000 personnes âgées de 18 ans et plus.

Plusieurs membres du gouvernement ont rappelé mercredi que d'autres pistes pour financer la protection sociale sont à l'étude.

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La contribution sociale généralisée (CSG) a été créée en novembre 1990 par le gouvernement Rocard pour élargir le financement de la protection sociale à d'autres revenus (gains de jeux, patrimoine, retraites) que les salaires.

Décryptage : Coût du travail : CSG contre TVA sociale, quelles différences ?

           Impôt indolore? Oui certes, mais partiellement indolore. C'est à dire indolore en 2 parties.

                                     1ère Partie- Vous recevez la feuille de paie, vous prêtez attention aux détails ou pas. Vous touchez moins 20, 30 euros et ces retraits supp vont passer presque inaperçus. 

                                    2ème Partie- On arrive au 15 et là, ça coince plus que d'habitude, Si on n'est pas averti, fait-on référence à cette CSG?. Que nenni, la vie continue et le tour est joué. Et c'est toujours de plus en plus dur.

                                    La morale de l'histoire c'est que les petits revenus du travail, comme d'habitude vont trinquer et que pour les plus aisés ce ne sera qu'une peccadille.