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Front de gauche de Lizy et du Pays de l'Ourq 77
30 octobre 2012

Attention à la casse.

 

POLITIQUE -  le 29 Octobre 2012

 

Ce lundi dans l'Humanité :
Harlem Désir fait la synthèse à lui tout seul

 

 

Le nouveau premier secrétaire, a donné à son discours de clôture une tonalité offensive. Dans la salle et à l’extérieur, salariés en lutte et syndicalistes sont venus dire leur refus de l’austérité et exiger des actes tangibles. Pour Michel Guilloux, qui signe l'édito du jour "la politique de justice sociale appelle désormais des actes, des actes véritables, des actes forts".

«On ne changera pas ce pays sans le peuple et encore moins contre lui. » Là est toute la question posée à la majorité de gauche au pouvoir comme à toutes les forces qui ont permis la victoire de François Hollande et la défaite de Nicolas Sarkozy, il y a à peine cinq mois. Certains voudraient nous faire croire que cela fait déjà cinq ans… Et que 
les Français qui ont voté seraient déjà amnésiques. Sans mémoire, ce serait se tromper lourdement ; impatients, exigeants, dubitatifs, voire déçus, sans doute davantage. Personne n’a pensé voir son sort changer d’un coup de baguette magique. Mais lorsque l’on dit « le changement c’est maintenant », pareil engagement oblige. Il est donc heureux d’entendre, en ce mois d’octobre, le nouveau premier secrétaire du Parti socialiste en appeler 
au peuple dans la région de Jaurès, voire se rappeler 
à son bon souvenir. Rien ne se fera en effet sans lui. Il n’y aura aucun changement en profondeur, aucune rupture avec la « rupture » ultralibérale de la parenthèse sarkozyste, sans un mouvement populaire d’ampleur. 
Et, disons-le : un nouveau front populaire.

Harlem Désir l’a souligné hier à la tribune 
du congrès de la formation présidentielle, dénonçant « un nouveau mur du privilège et de la rente, comme l’on parlait hier du mur de l’argent, dressé pour faire obstacle à notre politique de justice sociale ». Là résident les deux autres questions d’ampleur. Hier, ils tenaient les rênes du pouvoir pour servir exclusivement les intérêts égoïstes de leur caste. Aujourd’hui, ils déploient des efforts d’une brutalité sans précédent pour peser sur les choix de la nouvelle majorité. À droite, c’est la course à l’extrême. Et du côté patronal, le Medef a déclenché un tir de barrage à l’artillerie lourde. De Laurence Parisot aux jeunes vautours déguisés en pigeons jusqu’à, hier encore dans les colonnes ouvertes avec complaisance par un titre du milliardaire Lagardère. Les 80 patrons des plus grands groupes industriels et financiers du pays montent en première ligne pour décliner le diktat posé depuis un an : tailler le pays et l’Europe aux normes anglo-saxonnes. Leur « tout pour le profit immédiat » n’est pas un « choc 
de compétitivité », mais une régression de société, voire 
de civilisation.

Le nouveau locataire de la rue de Solferino défend jusqu’à des droits nouveaux pour les salariés. Le fait mérite d’être souligné. Hors 
les murs de la réunion toulousaine et à sa tribune même, on a évoqué les luttes des salariés de PSA, de Florange, de Technicolor, on a entendu les voix des Pilpa, des Sanofi, et de syndicalistes s’opposant à l’austérité, préfigurant l’appel à manifester lancé par les principales centrales syndicales françaises et européennes, le 14 novembre prochain. La voix des salariés et des citoyens doit s’entendre, et doit être aidée à se faire entendre face au concert des puissants qui soumettent le gouvernement à une pression sans précédent. La « politique de justice sociale », comme celle de relance industrielle attendue 
par des millions de salariés, de chômeurs, de jeunes comme de retraités, appelle désormais des actes, des actes véritables, des actes forts. Les élus communistes et du Front de gauche au Sénat comme à l’Assemblée se sont, depuis la victoire de la gauche, déclarés prêts à soutenir tout ce qui irait dans le bon sens, refusant tout ce qui s’apparente à la retombée dans les ornières qui conduirait dans le mur, comme l’acceptation du traité d’austérité Sarkozy-Merkel. Ils ont déposé des propositions 
de loi contre les licenciements boursiers. Ils font 
des amendements aux orientations budgétaires qui vont 
dans le sens du changement promis aux Français. Alors, si l’on veut s’attaquer au mur du privilège et de la rente...

Lire aussi sur le même sujet, dans l'Humanité :

  • Dans les rues de la ville rose, on crie "Pas d'austérité, on veut du bonheur". Reportage en marge du Congrès
  • Le sceptique, le satisfait et la combative. Paroles de militants.

 

 

ourq_p Un jour c'est bleu, l'autre jour c'est rouge, tous les jours à 9 h c'est vert à 11 h ça vire marron. Aujourd'hui ce sont les 35 h qui étaient sur la sellette au moins ... pendant 2h.

                          Si la connerie pouvait être notée ils auraient 20/20. En finiront-ils avec leurs ballons d'éssais? Le sérieux de ce gouvernement est vraiment pitoyable. Pendant ce temps les emplois foutent le camp et ne sont pas près de revenir dans un Pays qui n'a pas l'ombre d'une politique définie.

                          Au lendemain d'un Congrès, fait pour que la ligne politique du parti (le PS) soit définie démocratiquement, à l'éxécutif on ne sait quoi faire et on tourne en rond avant de passer au ridicule. Oui la situation est grave, mettons donc tout sur la table et trions le bon grain et regardons l'ivraie en face en personne responsable devant le Peuple de France.

                          Gouverner un Pays est la chose des plus sérieuses.

                          Pour le Pédalo, Mélenchon avait bien raison, sauf que la situation s'aggrave, après le président c'est tout le gouvernement qui grimpe dans le Pédalo et ce sans bouée, alors attention à la casse!

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