Une petite phrase...

Mail reçu ce jour d'un camarade responsable du PC 77

Gonflé le Bob !

 Après avoir mis en échec le PCF lorsqu’il était son secrétaire général, le voilà, le Tartarin amnésique qui persifle dans le Figaro en pointant l’impuissance et la domination de son ancien parti au sein du Front de gauche, un comble !

Autant dire l’hôpital qui se fout de la charité, lui qui s’est transformé en cireur de godasse du social libéralisme !

Il ne faut jamais insulter l’avenir, elle assit sur les genoux des dieux !

Et comme on dit qui vivra verra les étoiles se rallumer ne lui en déplaise !!!

Les ressentiments et l’amertume des séparations restent toujours difficile à cicatriser et les deuils souvent difficile à faire.

 Amitiés militantes

Robert Hue, ancien secrétaire général du PCF,

est aujourd'hui sénateur MUP

(Mouvement unitaire et progressiste).

LE FIGARO - La lettre stratégique du Front de Gauche marque une opposition franche au gouvernement.

Êtes-vous surpris?

Robert HUE - C'est un texte qui affirme que l'ensemble des forces qui composent le Front de gauche, donc le PCF, se situent nettement et sans ambiguïté dans l'opposition.

Comment expliquer cette radicalisation?

Invoquer une dérive à droite du PS permet de présenter le Front de Gauche comme une alternative gauchisante. Mais ça ne marche pas. Sans alliance dans la diversité de toutes les forces de gauche, le risque est grand est de remettre au pouvoir une droite décomplexée et dure. Aucune alternative progressiste ne peut naître d'une stratégie opposant une partie de la gauche contre l'autre, comme le fait le Front de Gauche. Le laisser croire relève d'une mystification pour la gauche comme pour les Français. Ce choix stratégique est clairement une impasse.

Pourquoi le PCF a-t-il signé ce texte?

Le PCF n'avait guère le choix. Le fait qu'il n'y ai pas eu de candidats à la présidentielle a conduit le PC à soutenir un candidat, Mélenchon, qui désormais, que cela plaise ou pas au PC, est leader du FdG. Aujourd'hui, ce texte est fidèle à la pensée de Mélenchon, celle qu'il développe depuis des mois. Le PCF n'a plus le choix, car au sein du FdG, c'est Jean-Luc Mélenchon qui triomphe. C'est le PC qui est venu sur la ligne de Mélenchon, pas l'inverse.

Jean-Luc Mélenchon joue-t-il la défaite de la gauche?

À bien des égards, ce comportement laisse entendre que le FdG pense qu'il y aura un échec du gouvernement et du président. Qu'on le veuille ou pas, c'est miser sur une stratégie d'échec.

Votre parti, le Mouvement unitaire et progressiste, peut-il fédérer cette partie de la gauche de la gauche?

Nous avons constitué le Mouvement unitaire et progressiste (MUP) il y a trois ans parce que nous pensons qu'il faut fédérer la gauche. Mais dans la situation présente, nous soutenons le président de la République. Nous voulons que la gauche réussisse.

La lettre remet-elle en cause des alliances possibles pour les municipales?

Elle aborde en effet les municipales. Il y est annoncé que même s'il y avait des alliances, elles ne seraient que conjoncturelles et qu'au fond, la politique est de combattre le gouvernement. Ce texte est un tournant qui vient à la veille du congrès du PC. Or, une partie importante de l'électorat communiste ne se retrouve pas dans cette dérive anti socialiste. Mélenchon n'arrête pas de dire que Hollande a été élu avec ses 4 millions de voix obtenues au 1er tour. En vérité, même sans son soutien, qui n'en était pas vraiment un, François Hollande aurait été élu. Beaucoup pensaient que le FdG serait dans une sorte de soutien sans participation au gouvernement. Aujourd'hui, il n'y a plus ni soutien, ni participation.

Par Albert Zennou Publié le 31/01/2013 

  Pareilles découvertes de la part d'un homme politique est une chose étonnante. Découvrir le chemin du Front de gauche après 4 ans de délibérations diverses, est une appréciation à retardement.  Robert Hue n'a jamais été taxé de vivacité intellectuelle, mais là, c'en est devenu de la mauvaise foi.

                           Que ce "compatible libéral-démocrate" se rassure nous ne sommes pas sur le même plan. Notre futur n'est pas un strapontin à un conseil Municipal géré par les socialistes. Nous ne courons après aucune faveur pouvant nous faire accéder à un poste quelconque, auprès d'un édile d'aucune Cité. Nous, nous avons un Programme, nous le proposons à ceux que cela intéresse d'en discuter pour en appliquer ses principes.

                                 Ce n'est pas la politique du tout ou rien, mais on ne peut parler de programme que si l'on se met en mesure de tout faire pour l'appliquer, sinon on n'est qu' un bateleur ou un bonimenteur de bas étage. Il serait peut-être bon à certain d'y penser.

                            Pour en finir avec ce raconteur d'histoires drôles j'aimerai lui donner quelqu'infos sur la désignation de J.L Mélenchon à la Présidentielle. Ce n'est donc pas comme l'a  dit ce Môssieur que le PC n'avait pas de candidat puisque André Chassaigne, lors de l'élection interne du PCF les 16, 17 et 18 juin 2011, obtint 36,82 % des voix des militants communistes et fut devancé et non battu, par le président du Parti de gauche Jean Luc Mélenchon.

                            Mais ca, la Démocratie interne, il faut évidemment la connaitre pour pouvoir en parler.

                            Pour finir, cher ami, une petite phrase à méditer si ca ne te prend pas trop de temps pour en accepter le bien fondé: "Réfléchissez mûrement avant d'entreprendre, votre avenir en dépend." Thomas Wilson