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Front de gauche de Lizy et du Pays de l'Ourq 77
7 février 2013

Où va donc la Grèce?

7
Fév
2013
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Analysons la situation du PIB de la Grèce (vous trouverez pour mémoire dans ce billet une introduction au PIB, et dans cette série, la situation des autres pays) :

Évolution PIB Grèce

 À partir d’une base 100 au 1er trimestre 2005, on observe une croissance très forte durant 3 ans, avant la forte chute de 2008, qui ne semble pas vouloir s’arrêter.

Évolution PIB Grèce

Évolution PIB Grèce

Évolution PIB Grèce

On observe que les impressionnants pics de la croissance de la Grèce avant la Crise, et la forte tendance récessive depuis 2008.

Au vu des mesures prises, nous pouvons être certains que la récession va se poursuivre…

Analysons plus en détail pour comprendre :

Contributions évolution PIB Grèce

On observe ici qu’en fait la situation est apocalyptique, avec une consommation et un investissement qui reculent régulièrement, empêchant toute reprise ! Seule la chute des importations a un effet “positif” sur la croissance…

La Grèce est très malade.

Évolution PIB Grèce

On observe bien sur le graphique précédent l’incroyable effondrement de la croissance en 2009, avec plus de -7 % en 2008/2009, qui a été parmi les plus fortes au monde…

Le pays est toujours au fond du gouffre.

Il est difficile d’être optimiste pour les prochains chiffres…

Terminons par une vision du PIB par habitant, pour bien voir l’effet de la démographie grecque :

Évolution PIB par habitant Grèce

Évolution PIB par habitant Grèce
La Grèce, ayant une démographie relativement dynamique, est “pénalisée” par l’effet démographie.

Elle est en fait revenue à son niveau de PIB par habitant de janvier 2002…


Prenons pour terminer un peu plus de recul sur le pays :

Évolution PIB  Grèce

On note bien l’impact majeur de la Crise de 2008, avec 2 années de suite en récession.

On note aussi le fort rebond de la croissance de la Grèce dans la décennie 1990, qui a contredit sa tendance historique et celle mondiale.

Mais tout ceci n’était pas durable, et la facture arrive…

Je termine par un rappel des dates de la crise grecque :

2010
23 avril: devant l’impossibilité pour la Grèce d’accéder aux marchés internationaux, le Premier ministre socialiste Georges Papandréou, élu en octobre 2009, se résout à demander l’aide de l’UE et du FMI, au cours d’une allocution depuis la petite île de Kastellorizo, en mer Egée.
2 mai: feu vert UE-FMI pour un plan de sauvetage via le déblocage d’un prêt sur trois ans de 110 milliards d’euros en contrepartie de mesures d’austérité draconiennes.
5 mai: violente manifestation contre la rigueur, trois morts dans l’incendie d’une banque.
6 mai: le Parlement grec adopte le plan d’austérité prévoyant réforme des retraites, baisse des salaires des fonctionnaires.

2011
11 février: les représentants de la zone euro et du FMI annoncent à Athènes un plan massif de privatisations, chiffré à 50 milliards d’euros d’ici 2015.
23 février: première grève générale de l’année, émaillée de violences, après sept journées d’action en 2010.
7 mars: l’agence de notation financière Moody’s ouvre un nouveau cycle de dégradation de la note souveraine grecque, Athènes et Bruxelles jugent injustifiée sa baisse de note.
15 avril: le gouvernement grec fixe au pays une nouvelle «feuille de route» de sortie de crise, durcissant et prorogeant la rigueur jusqu’en 2015.
6 mai: Athènes dément une sortie de l’euro évoquée par un média allemand. Les grands pays de la zone euro excluent une restructuration de la dette.

9 mai-1er juin: nouvelles dégradations de la note grecque par les agences financières.
15 mai: le ministre allemand des Finances Wolfgang Schäuble envisage d’allonger les remboursements de la dette grecque à condition que les créanciers privés participent.
16 mai: le chef de la zone euro Jean-Claude Juncker évoque une nouvelle aide européenne à la Grèce avec «une forme de « reprofilage » de la dette».
23 mai: Athènes finalise son nouveau plan d’économies de 28,4 milliards d’ici 2015.
25 mai: première manifestation d’«Indignés» grecs devant le Parlement à Athènes.
27 mai: l’opposition refuse d’épauler le gouvernement sur l’austérité, en dépit des pressions des créanciers pour un consensus national.

3 juin: la zone euro prévoit une nouvelle aide sous conditions et avec contribution volontaire des banques (Juncker). Feu vert de l’UE et du FMI au versement de 12 milliards d’euros, cinquième tranche du prêt de mai 2010, début juillet soit après le sommet UE des 23-24 juin.
9 juin: le gouvernement dépose le plan d’austérité au parlement en vue d’un vote fin juin.
12 juin: troisième dimanche consécutif de manifestations à Athènes, autour du campement des «Indignés».
14 juin: les discussions s’enlisent entre ministres des Finances de la zone euro.
15 juin: troisième grève générale en Grèce, doublée d’un rassemblement des «Indignés», dizaines de milliers de manifestants dans la rue. M. Papandréou annonce un remaniement du gouvernement.
16 juin: la Commission appelle à un accord sur la Grèce pour le 11 juillet.


Cartoon Dessin Crise Grèce

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