Austérité, suite....

Une croissance en berne sans surprise

Mots clés : croissance, europe, austérité, François Hollande,

Les politiques d’austérité menées en Europe entraînent partout des difficultés.

Les chiffres de prévision de croissance en Europe et en France, publiés par la Commission européenne ce week-end, sont-ils vraiment une surprise, tenant compte des politiques menées ? Pas si sûr. Contrairement aux objectifs affirmés depuis des mois par le gouvernement et le président de la République, selon qui notre taux de croissance serait de 0,8 % en 2013 et 2 % en 2014, ce qui permettrait selon François Hollande, d’inverser « la courbe du chômage » en fin d’année, les prévisions de la Commission européenne sont tout autre. La croissance en 2013 serait de 0,1 % et celle pour 2014, de 1,2 %. Ce qui ne permettra pas, de toute évidence, même si François Hollande en maintient l’objectif, d’inverser la courbe du chômage, et risque même de faire exploser le nombre de sans-emploi dans notre pays. D’ailleurs, nous ne sommes pas un cas isolé. Dans l’ensemble de l’Europe, le taux de chômage, qui était de 11,4 % en 2012, va passer à 12,2 % en 2013 avec des pointes à 25 % en Espagne et en Grèce. Personne ne peut être surpris de cette réalité quand, en Europe – nous l’avons vu avec l’adoption du dernier budget européen, en baisse de 3 % –, comme dans la plupart des pays de la zone euro, tels que la France, l’austérité est à l’ordre du jour. Le pacte de croissance européen de François Hollande s’est perdu dans la rigueur budgétaire de la Commission européenne. En France, la baisse des dépenses publiques fragilisant notre capacité d’investissement, l’argent des contribuables donné sans conditions d’objectifs d’emplois aux entreprises, la timidité des pouvoirs publics pour juguler la spéculation bancaire, la faiblesse du pouvoir d’achat des ménages… autant de choix politiques qui sont la source des difficultés de la France à inverser la tendance du chômage.

M. S.

 Oui, et c'est sans surprise aucune qu'on voit tous les jours les résultats de cette politique imbécile menée par des gens qui se disent dans l'impossibilité de faire autre chose que d' infliger des purges, avec les résultats mirobolants que l'on voit.

                         Qu'ils regardent donc avec intérêt et non pas avec ce dédain, ce populiste de Pépé comme fut traité Mélenchon, mais plutôt avec intérêt car ce qu'il se passe en Italie est le résultat de ces  politiques d'austérité avec les mêmes résultats.

                         Qu'en pensent les socialistes? Guillaume Bachelay, numéro 2 du PS, s'inquiète de la percée du populisme enItalie. Ce proche de Laurent Fabius, qui avait combattu le traité constitutionnel européen en 2005, estime que l'Europe doit soutenir la croissance par la relance. Soulignant les efforts de rigueur faits par les Italiens, il reproche à Bruxelles de ne pas avoir joué son rôle.

                          Et lui, Guillaume Bachelay, c'est l'aile gauche du PS, alors....

                         Et donc qu'ils s'attendent à prendre aux prochaines élections des déculottées maison. Et avec tout ça, on ne sera pas plus avancés.