La députée FN Marion Maréchal - Le Pen est le prototype même de la petite bourgeoise gâtée, qui doit d’abord son mandat à grand-papa, née une cuillère d’argent dans la bouche, qui n’a jamais travaillé de sa vie, qui n’a jamais été syndiqué et bien sûr qui n’a jamais dû lutter pour défendre son emploi ou des conditions de travail dignes.

C’est pourquoi, en réaction au projet de loi « Amnistie des faits commis lors des mouvements sociaux et d’activités syndicales et revendicatives »à l’initiative du groupe Front de Gauche, elle  a jugé pertinent de déposer un amendement demandant que soit concerné uniquement ceux qui sont  « à jour de leur cotisation, soit au Parti communiste français, soit à la Confédération générale du travail, soit à Solidaires Unitaires Démocratiques (SUD). ».

Cette morgue d’une « kolossale finesse » est typique de l’humour de patrons réactionnaires et bornés.

Elle a ensuite qualifié la proposition de loi du Front de Gauche de « proposition de loi clientéliste et démagogique » qui, selon elle, vise seulement à « amnistier un certain nombre de camarades et militants d’extrême gauche pour des délits punis par les lois de la République. » Elle prétend qu’elle a voulu ainsi « dénoncer ce détournement de la nature de la Loi, par définition générale et impersonnelle et incarnant l’intérêt général. »

Les travailleurs inquiets pour leur avenir, qui refusent les plans de licenciements injustes qui frappent beaucoup d’entreprises, qui luttent et qui sont victimes, particulièrement durant le mandat de Nicolas Sarkozy d’une « criminalisation » du mouvement social, voient clairement de quel coté de la barricade se situe le Fn et ses dirigeants.

C’est clair, le Fn, c’est le mépris des syndicalistes et des citoyens qui s’opposent aux conséquences du libéralisme.