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Front de gauche de Lizy et du Pays de l'Ourq 77
29 juin 2013

Il en faut...

Repris de Babordage :
Repérée l’année dernière grâce à ce tweet d’anthologie :

Co-auteur d’un ouvrage au titre visionnaire :

 

 

Célèbre pour cette phrase lancée au PDG de la Société Générale lors de l’audition de celui-ci par la Commission des finances de l’Assemblée (sur la loi de séparation des banques) :

« Je suis un peu étonnée, j’ai l’impression que vous n’êtes pas spécialement gênés par cette loi. »

Rappelons que notre députée polytechnicienne est Secrétaire nationale à l’économie du PS, et rapporteure du projet de loi de (non-)séparation bancaire !

Et qui nous délecte aujourd’hui d’un entretien absolument ahurissant dans LaProvence que je vous encourage très vivement à lire :

Karine Berger : femme pressée et
ambitieuse, la députée de Gap
brûle les étapes

 

Premier mandat législatif pour Karine Berger, 40 ans. Respectée par ses pairs, elle a aussi l'oreille du président Hollande.

Premier mandat législatif pour Karine Berger, 40 ans. Respectée par ses pairs, elle a aussi l’oreille du président Hollande.

Toute jeune quadragénaire, Karine Berger avait effectué un premier galop d’essai lors des législatives en 2007. Son succès du printemps dernier lui offrit ni plus ni moins que son tout premier mandat électif et par la même occasion une belle entrée dans le monde politique. Elle succédait alors à une autre femme, Henriette Martinez (UMP) qui ne se représentait pas, peut-être guidée par son flair, car sûrement menacée par cette jeune challenger socialiste.

Élue Karine Berger est devenue membre de la Commission des finances, de l’économie générale et du contrôle budgétaire de l’Assemblée nationale. Désignée secrétaire nationale du Parti socialiste à l’Économie, elle devient, en 2013, rapporteur du “Projet de loi de séparation et de régulation des activités bancaires.”

Très vite placée en pleine lumière, Karine Berger a connu le succès médiatique. Un engouement dû à ses compétences en matière économique. D’ailleurs,l’économie n’a pas tardé à être en pointe du mandat de François Hollande dont elle est conseillère.

La députée des Hautes-Alpes est diplômée de l’École polytechnique, de l’École nationale de la statistique et de l’administration économique (Ensae) et de l’Institut d’études politiques de Paris. Une carte de visite enviable, à laquelle se sont donc ajoutés un mandat national et une écharpe tricolore. Un an après son élection, Karine Berger a volontiers répondu aux questions de La Provence.

- Trois cent soixante-cinq jours après votre élection, si c’était à refaire ?..

Karine Berger : Ah oui ! J’ai vraiment l’impression que tout ce que je pensais faire et réaliser, ça s’est passé. Aussi bien pour les dossiers locaux que nationaux dans lesquels j’ai plongé. Je peux vous assurer qu’être député sous la Ve République ce n’est pas être godillot ! Mais je suis épuisée physiquement au terme de cette année de mandat ; il faut être en bonne santé parce que c’est non-stop. Bien sûr, c’est aussi en raison de mon choix d’aller sur tous les fronts. Ce que j’ai délibérément fait pour émerger parmi les 577 députés.

- Votre engagement politique remonte à quelle époque ? Et pour quoi faire ?
K.B. : À l’âge de 14 ans, j’ai évolué autour des Jeunesses Communistes et du Mrap (Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples); ces deux mouvements étaient les plus percutants dans la lutte contre le racisme. Une fois mes études achevées, j’ai adhéré au Parti Socialiste, j’avais 27 ans, dans l’idée d’être élue un jour. Car l’élection est la vraie force de l’action, mais je ne pensais pas y arriver aussi vite. Je considère que dans notre démocratie, le vrai pouvoir est politique. Il peut tout s’il le souhaite et il possède la légitimité des citoyens. Quand j’ai opté pour le domaine économique, dans mon cursus d’études supérieures, je me suis préparée sans le savoir à mon métier de députée.

- Vous bénéficiez d’une grande notoriété et vous apparaissez comme une interlocutrice privilégiée des médias. Comment prenez-vous cette surexposition ?
K.B. : Effectivement, je suis l’un des députés les plus visibles. J’ai le sentiment surtout d’être extraordinairement influente dans l’équilibre croissance – austérité. Ma voix a fortement porté et le Président de la République l’a entendueDe même pour la loi bancaire. [NdR : AAAAAAAAAAAAAAARRRRRGGGGGGGGGHHHHHHH] J’avoue que cette capacité à faire bouger les lignes dès la première année de mon élection a sans doute surpris… C’est aussi le fruit de ma motivation, de mon ambition et de mon énergie.

- Maintenant que vous partagez votre temps entre Paris et votre circonscription, il y a forcément une distorsion; quelle est-elle ? 
K.B. : Il y a un grand écart, et pas seulement kilométrique. Mais être en permanence à prendre le pouls du pays, à l’Assemblée nationale et sur le terrain, c’est comme deux électrodes et je sais exactement ce que pensent les Haut-Alpins. Par contre, il y a un aspect négatif, c’est le temps législatif qui est long et, de plus, j’agis dans un domaine technique. S’attacher à réguler la finance mondiale d’un côté et traiter du local d’un autre, c’est bien différent. Mais passionnant.

- Que pensez-vous des Haut-Alpins ?
K.B. : Je me réfère notamment au débat sur le mariage pour tous pour étayer mon jugement. Dans les Hautes-Alpes, il a été apaisé, démocratique, républicain. Loin des invectives et des tensions qui ont affecté d’autres endroits du pays. Finalement, les gens sont assez libéraux ici. Beaucoup m’abordent en me disant : “On parle énormément de vous.” J’y vois une occasion pour les Haut-Alpins de se rabibocher avec le reste du pays puisque, au bout du compte, on parle des Hautes-Alpes.

- Une tentative visant à faire croire que vous étiez “parachutée” a été plus ou moins activée lors de la campagne législative. Quelles sont vos attaches avec les Hautes-Alpes ?

K.B. : J’ai un véritable ancrage haut-alpin du côté maternel. À Chorges, précisément, où la famille de ma grand-mère s’est établie après 1780, venant d’Embrun. D’ailleurs, pour l’anecdote historique, deux dauphins – du blason d’Embrun – figurent toujours sur la porte d’entrée de la maison familiale à Chorges, qui demeure le point de ralliement de la famille.

- Nos lecteurs auront compris que vous avez une vie trépidante. Avez-vous le temps de vivre à côté de la politique ?
K.B. : Cette année, franchement, non ! Au mois de novembre, je me suis aperçue que je n’avais plus dîné avec des amis depuis mon élection. Et ce soir-là, je suis appelée par Matignon et le Premier Ministre, j’ai dit non ! Cet été, je prendrai un peu de repos car j’en ai besoin. Il y a quelques jours, j’ai eu un malaise dû au surmenage sans doute…

- Dans la vie, qu’est-ce qui vous séduit le plus ? Vous irrite le plus ?

K.B. : Je suis une vraie intellectuelle, alors le plaisir de découvrir de nouvelles choses est enraciné en moi. En ce moment, je lis un livre en Italien (la langue de Dante lui est familière, ndlr) et, sur ma table de chevet, j’ai le mensuel “Tangente” consacré aux mathématiques. J’aime pouvoir découvrir les facettes du génie humain. A contrario, ce qui m’agace, c’est ce côté “on baisse les bras; de toute façon tout va mal.” Ce “déclinisme” m’exaspère.

- Vous êtes élue d’un département dont le patrimoine naturel est une grande richesse. Vous devez y être sensible comme tous les Haut-Alpins. D’ailleurs, vous sentez-vous écologique ?
K.B. : J’ai une vision, une vie qui intègre l’écologie de manière pratique; tout ce qui peut être fait doit l’être, mais, quand l’écologie est amenée à bloquer le progrès il faut être vigilant. Pour moi, l’écologie, c’est de trouver des solutions pour faire de mieux en mieux.

Sources : babordage.fr et laprovence.com

Vous trouverez ici la réaction du “journaliste” interviewer, presque aussi drôle, surtout le “Elle n’est pas prétentieuse, elle est ambitieuse. Pour une fois que quelqu’un montre de l’ambition dans notre département, c’est plutôt rassurant. Elle a d’ailleurs de grandes chances d’être au gouvernement. Du moins c’est ce qui se dit dans le petit monde politique haut-alpin. Elle veut faire bouger les lignes, l’ensemble des médias s’en rend compte.” et bien sûr le “il n’était pas question d’avoir des questions agressives. Nous ne sommes pas Mediapart.”. Chapeau, l’artiste !

Evidemment, toute la presse en a parlé. Et Twitter a réagi avec 2 hashtags, que je vous recommande, c’est à mourir de rire : #saveKB et #KarineBergerFacts. De nombreuses pépites :

Karine Berger is the new Chuck Norris.

Chuck Norris vient de publier un communiqué : il laisse sa place à Karine Berger.

Exclusif : #Cavaillon aimerait que #KarineBerger devienne citoyenne d’honneur de la ville.

Karine Berger peut mélanger une carte

Quand Dieu dit “Que la lumière soit !” Karine Berger répondit “On dit s’il te plait connard !”

La rumeur qui insinue que Karine Berger est égale à elle-même est totalement fausse, elle est encore bien meilleure.

La fédération des chapeaux-melons est sur le point d’annoncer la création d’une taille supplémentaire

Ce Karine Berger bashing est insupportable. Pour une fois que la France peut se targuer d’avoir l’équivalent de Keynes

Et le 7° jour Karine Berger crea Dieu

Ivre, Karine Berger aurait déclaré n’être qu’un personnage politique de second rang.

Karine Berger a dû s’y reprendre à trois fois pour que Michael Jackson comprenne le moonwalk.

Karine Berger ne vit pas sur Terre, la Terre vit sous Karine Berger.

Karine Berger brasse tellement de vent qu’elle rend rentables les champs d’éoliennes

Pythagore enseignait le théorème de Karine Berger

L’airbag de la voiture de Karine Berger sert à protéger le volant

Le pape François a demandé audience à Karine Berger, laquelle l’a prié de s’inscrire sur la liste d’attente

Si Karine Berger est en retard, le temps a intérêt à ralentir

Quand Karine Berger va au Louvre, la Joconde prend une photo d’elle

Et au septième jour de la création, satisfaite de son oeuvre, Karine Berger accorda un entretien à “La Provence”

A l’école, c’est le professeur qui devait lever la main pour parler à Karine Berger

Karine Berger connaît par cœur 2400 décimales de Pi

C’est en dédicace à Karine Berger que l’étoile du Berger s’appelle comme cela

Si Charles de Gaulle a dit aux français: “Je vous ai compris”, c’est parce que Karine Berger lui a expliqué.

Karine Berger n’est pas venu au monde. C’est le monde est venu à elle.

On ne dit plus fanfaronner, on dit karineberger : je karineberge, tu karineberges

Karine Berger peut compter jusqu’à l’infini deux fois de suite.

Quand je veux parler au président, j’appelle direct Karine Berger ! J’ai passé l’âge de parler à Hollande !

Karine Berger ne porte pas de montre. Elle décide de l’heure qu’il est.

Paul McCartney & Ringo Starr annoncent la reformation des BEATLES KARINE BERGER va remplacer John Lennon & George Harrison

La  seule chose qui arrive à la cheville de Karine Berger, c’est sa chaussette

Quand on a entendu Karine Berger, le silence qui suit est encore du Karine Berger

Karine Berger peut scinder banques commerciales et banques d’investissement. Ah flûte, non, ça, elle peut pas…

 

N’hésitez pas à mettre celles que vous préférez en Commentaire :)

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