Livre : pour l’Unesco, c’est une « publication non périodique imprimée comptant au moins 49 pages et offerte au public ».
Zoom sur ce marché.
I. Historique long
Pour l’histoire du livre, je vous renvoie vers Wikipédia.
Mais ce graphique résume fort bien la révolution issue de l’invention de l’imprimerie, avec une diffusion des savoirs sans commune mesure avec les époques précédentes en Europe :
Pour une meilleure vision, le même en échelle logarithmique (attention à l’interprétation, elle n’est pas du tout linéaire entre les graduations)
Voici la part de la France – autour d’un tiers en général :
II. Le marché français du livre
Le livre est de loin le principal produit culturel :
Voici l’évolution de la production commercialisée de nouveaux livres dans les 40 dernières années :
La production de nouveaux livres est passée de 5 000 titres par an à 15 000 entre 1810 et 1910.
Elle a stagné ensuite jusqu’en 1980, ou elle a doublé en 15 ans, avant de doubler de nouveau les 15 années suivantes !
Voici la répartition des nouveautés :
Voici l’évolution des ventes :
Le marché se porte bien : un peu moins de 450 millions de livres ont donc été vendus en 2012. On observe une nette hausse depuis le début des années 1990, même ramenée par habitant :
La production ayant été de 630 millions d’exemplaires (60 % de nouveautés et 40 % de réimpressions), le taux moyen d’invendus est de près de 25 %.
Le tirage moyen est de l’ordre de 7 000 exemplaires, et il est en baisse régulière (puisque le nombre de nouveautés a quadruplé…).
Il y a eu environ 700 000 références différentes vendus au moins une fois en 2012.
À cela, s’ajoutent 300 millions de prêts en bibliothèques.
Voici la répartition des ventes :
et le détail pour les passionnés :
Le palmarès 2012 a été le suivant :
Le marché du livre représente 4,5 Md€ :
Environ 430 M€ de droits d’auteurs sont reversés aux auteurs.
Voici l’historique long du Chiffre d’Affaires des éditeurs :
Environ 25 % des ventes sont des livres de poche, représentant 13 % du chiffre d’affaires des éditeurs.
Le livre numérique ne représente toujours que 2 % du chiffre d’affaires des éditeurs.
Environ 17 % des ventes sont des traductions, des langues suivantes :
Et voici les pratiques des français :
Enfin, voici l’évolution des lieux d’achat du livre, qui nous intéressera pour la suite de notre étude :
[Exemple : "Grandes surfaces généralistes" = Carrefour, "Grandes surfaces culturelles"= FNAC, "Courtage" : vente en porte à porte]On note la forte croissante des ventes par Internet, qui se sont faites au détriment principal des Clubs et du courtage.
A suivre…
[Nb : merci de me signaler les coquilles éventuelles svp]
Sources : Syndicat National de l’Édition et Rapport Gaymard de 2009.