Coucou, les revoilà...
Rappellez vous, vendredi dès la sortie de l'avis du Conseil Constitutionnel, je disais que ces diables de profiteurs avaient plus d'un tour dans leurs sacs...
http://blogdelizy.canalblog.com/archives/2013/10/11/28192542.html
Boum! Badaboum! Les revoilà!
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COMMUNIQUÉ DE PRESSE
LE GAZ DE SCHISTE APRES L’AVIS du CONSEIL CONSTITUTIONNEL
Bordes le 14 octobre 2013 - La récente décision du Conseil Constitutionnel validant la loi 2011-835
du 13 juillet 2011 n’est finalement qu’un coup d’épée dans l’eau.
Cette loi validée, déclarée constitutionnelle, n’est ni modifiée ni annulée, elle reste telle que
nous la connaissions avec quatre articles dont deux seulement ont été appliqués à ce jour.
Si elle a été légalement contestée, elle est devenue maintenant juridiquement incontestable, et
l’exécutif doit alors l’appliquer dans son intégralité, comme nous l’exigeons depuis plusieurs mois.
Mais, que penser de toutes les déclarations, gesticulations et fanfaronnades venues de tous bords,
politiques, élus, collectifs divers, complaisamment relayées par la puissance médiatique, qui nous
commentent cette décision historique comme s’il s’agissait d’une victoire napoléonienne contre
l’ennemi juré que serait l’industrie pétrolière ?
La nation serait ainsi soulagée et aurait éradiqué le mal suprême, à savoir l’exploration et
l’exploitation des hydrocarbures qui ont pourtant été à l’origine du développement et du confort
dont nous jouissons actuellement.
On croit rêver ! Si victoire il y a, c’est plutôt celle de l’obscurantisme, de l’ignorance, de
l’incompétence, de la manipulation de l’information, du mépris de la technique et de
l’industrie. Cette soi-disant victoire porte la marque d’une puissance déclinante, frileuse,
fascinée par des mirages idéologiques, en passe de devenir un désert industriel et de succomber
sous la charge d’une dette abyssale.
Et bien NON Monsieur le Président, NON Monsieur le Ministre Philippe MARTIN, NON
Monsieur José BOVÉ et Madame LEPAGE, malgré vos déclamations euphoriques et tapageuses,
la porte n’est pas fermée comme vous l’affirmez, mais bien au contraire elle reste grande
ouverte car il faut maintenant appliquer l’intégralité de cette loi, c’est-à-dire ses articles 2 et 4
(articles dont Madame BATHO s’est vantée d’avoir bloqué l’application, décision digne d’une
république bananière ) et conduire les expérimentations qu’elle prévoit.
Nous ne vous laisserons pas brader l’intérêt général au profit de combines politiciennes ; le
peuple démoralisé à soif de vérité et nous poursuivrons coûte que coûte notre combat pour que
cessent le mensonge et la démagogie et que prévalent le bon sens et le réalisme.
Jacques Sallibartant Jean-Claude Rémondet
Président Vice-président